Sèmè-Kraké, poste frontalier bénino-nigerian, est la principale porte d’entrée et de sortie des voyageurs, des camions et des marchandises. Le parc de camions à l’intérieur du poste de contrôle juxtaposé n’est plus encombré. Lucien Gohoungo, représentant des camionneurs fait un point statistique : « Il y en avait au moins 700. Un an après, il ne reste plus que 50 camions semi-remorques. Ils ont trouvé un autre chemin. Ils font entrer leurs marchandises par le port »
Au lieu de rester éternellement bloqués, avec un chargement qui pourrit sous le soleil et la pluie et une facture de stationnement qui gonfle, les routiers ont fait le choix de faire entrer leurs marchandises au Nigeria par la mer. C’est ainsi depuis le 7 novembre 2019 : la nouvelle route est maintenant le port de Cotonou.
Des camionneurs restent coincés
Les camionneurs qui trainent encore à la frontière sont ceux qui ont été abandonnés par les propriétaires des marchandises qu’ils transportent, il leur faut de l’argent pour régler les taxes de stationnement…C’est le cas de ce routier : « Voici mon camion. Rien ne va. Je suis ici depuis 9 mois. Je n’ai plus aucun espoir ».
Il passe ses journées sous son camion ou sous une paillote avec ses collègues. Le représentant des camionneurs n’est jamais loin, il nourrit toujours des espoirs pour la réouverture : « On attend, un jour Dieu va rentrer dans leur cœur et la fin va arriver. »
Au lieu de rester éternellement bloqués, avec un chargement qui pourrit sous le soleil et la pluie et une facture de stationnement qui gonfle, les routiers ont fait le choix de faire entrer leurs marchandises au Nigeria par la mer. C’est ainsi depuis le 7 novembre 2019 : la nouvelle route est maintenant le port de Cotonou.
Des camionneurs restent coincés
Les camionneurs qui trainent encore à la frontière sont ceux qui ont été abandonnés par les propriétaires des marchandises qu’ils transportent, il leur faut de l’argent pour régler les taxes de stationnement…C’est le cas de ce routier : « Voici mon camion. Rien ne va. Je suis ici depuis 9 mois. Je n’ai plus aucun espoir ».
Il passe ses journées sous son camion ou sous une paillote avec ses collègues. Le représentant des camionneurs n’est jamais loin, il nourrit toujours des espoirs pour la réouverture : « On attend, un jour Dieu va rentrer dans leur cœur et la fin va arriver. »
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