La rencontre pourrait être le prélude d’un réchauffement entre Libreville et Brazzaville. Les tensions bilatérales ont d’abord des racines familiales suite au décès en 2009 d’Edith-Lucie Bongo Ondimba, à la fois épouse d’Omar Bongo et fille de Denis Sassou-Nguesso. Les deux pays se disputant sa mémoire. Les relations ont continué à se dégrader la même année à la mort du patriarche gabonais, avec un bras de fer autour de son héritage.
À cela s’est ajouté l’affaire judiciaire des biens mal acquis en France. Denis Sassou-Nguesso aurait soupçonné Pascaline Bongo, l’aînée de la fratrie Bongo, d’avoir mis en cause son petit-fils Omar-Denis Junior Bongo, dit ODJB, également demi-frère d’Ali Bongo. Des intrications familiales qui ont largement débordé sur la sphère politique. Certains caciques du pouvoir gabonais ont même soupçonné ODJB d’avoir des visées présidentielles. Ils l’ont donc vu comme une menace pour Ali Bongo.
Mais Omar Denis Junior Bongo aurait au contraire de bonnes relations avec le général Oligui Nguema. Certains le citent comme un acteur clé dans l’organisation de cette rencontre. L’officier a lui montré sa volonté d’un rapprochement, en envoyant en quelques jours plusieurs émissaires au Congo. L’officier cherche aussi à expliquer les raisons du putsch, à démontrer sa bonne foi, afin de convaincre ses voisins de lever les sanctions, notamment sa suspension de la Communauté des États d’Afrique Centrale et de l’Union africaine.
À cela s’est ajouté l’affaire judiciaire des biens mal acquis en France. Denis Sassou-Nguesso aurait soupçonné Pascaline Bongo, l’aînée de la fratrie Bongo, d’avoir mis en cause son petit-fils Omar-Denis Junior Bongo, dit ODJB, également demi-frère d’Ali Bongo. Des intrications familiales qui ont largement débordé sur la sphère politique. Certains caciques du pouvoir gabonais ont même soupçonné ODJB d’avoir des visées présidentielles. Ils l’ont donc vu comme une menace pour Ali Bongo.
Mais Omar Denis Junior Bongo aurait au contraire de bonnes relations avec le général Oligui Nguema. Certains le citent comme un acteur clé dans l’organisation de cette rencontre. L’officier a lui montré sa volonté d’un rapprochement, en envoyant en quelques jours plusieurs émissaires au Congo. L’officier cherche aussi à expliquer les raisons du putsch, à démontrer sa bonne foi, afin de convaincre ses voisins de lever les sanctions, notamment sa suspension de la Communauté des États d’Afrique Centrale et de l’Union africaine.
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