Des cadres de l’aviation civile alertent les nouvelles autorités sur la gestion de l’Aéroport international Blaise Diagne. Ils invitent l’Etat du Sénégal à prendre ses responsabilités et renégocier le contrat de concession.
« Depuis l'ouverture de l'Aéroport de Diass, les deux sociétés turques Limak et Summa détiennent 66 % des actions de la société Las en charge de l'exploitation de l'Aéroport. Cette position prédominante leur a permis de prendre les décisions budgétaires et financières sans aucune opposition des représentants de l'Etat du Sénégal. Le plan de maintenance des équipements, l'amélioration des installations aéroportuaires souffrent d'un manque de planification budgétaire », ont révélé ces cadres de l'aviation civile.
Pire, dénoncent-ils : « Chaque année, les projets d'investissement proposés par les cadres sénégalais sont rejetés. À ce jour et depuis la vente des 51 % des actions de Las dans la société 2as par l'ancien gouvernement (moins de 10 jours avant les élections présidentielles, précipitation incomprise par les cadres), le directeur général Askin Demir et son directeur administratif et financier Mehmet Bozdemir s'activent pour recruter à Las leurs compatriotes turcs et amis au détriment de cadres sénégalais, diplômés et compétents qui travaillent d'arrache-pied depuis la mise en exploitation de cet aéroport. Des postes de responsabilités sont taillés sur mesure au profit des Turcs et autres amis sénégalais béni oui-oui ».
Par ailleurs, l'association des cadres techniques de l'Aéroport Blaise Diagne ainsi que les syndicats « dénoncent la politique des actionnaires turcs avec le non-respect du contenu des contrats de concession et d'actionnariat et ceci avec la complicité notoire de certains membres du conseil sénégalais d'administration…. Au bout de six ans, il faut évaluer l'apport technique des actionnaires ainsi que la mise en œuvre des plans de formation et des plans d'investissement pour cet aéroport », informe Libération.
« Depuis l'ouverture de l'Aéroport de Diass, les deux sociétés turques Limak et Summa détiennent 66 % des actions de la société Las en charge de l'exploitation de l'Aéroport. Cette position prédominante leur a permis de prendre les décisions budgétaires et financières sans aucune opposition des représentants de l'Etat du Sénégal. Le plan de maintenance des équipements, l'amélioration des installations aéroportuaires souffrent d'un manque de planification budgétaire », ont révélé ces cadres de l'aviation civile.
Pire, dénoncent-ils : « Chaque année, les projets d'investissement proposés par les cadres sénégalais sont rejetés. À ce jour et depuis la vente des 51 % des actions de Las dans la société 2as par l'ancien gouvernement (moins de 10 jours avant les élections présidentielles, précipitation incomprise par les cadres), le directeur général Askin Demir et son directeur administratif et financier Mehmet Bozdemir s'activent pour recruter à Las leurs compatriotes turcs et amis au détriment de cadres sénégalais, diplômés et compétents qui travaillent d'arrache-pied depuis la mise en exploitation de cet aéroport. Des postes de responsabilités sont taillés sur mesure au profit des Turcs et autres amis sénégalais béni oui-oui ».
Par ailleurs, l'association des cadres techniques de l'Aéroport Blaise Diagne ainsi que les syndicats « dénoncent la politique des actionnaires turcs avec le non-respect du contenu des contrats de concession et d'actionnariat et ceci avec la complicité notoire de certains membres du conseil sénégalais d'administration…. Au bout de six ans, il faut évaluer l'apport technique des actionnaires ainsi que la mise en œuvre des plans de formation et des plans d'investissement pour cet aéroport », informe Libération.
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