Quelque 10 500 casques bleus venus de 48 pays sont déployés entre le fleuve Litani et la ligne bleue, qui marque la frontière entre le Liban et Israël. Pour Andrea Tenenti, porte-parole de la Finul, la mission de maintien de la paix des Nations unies, les affrontements entre le Hezbollah et Israël sont de plus en plus imprévisibles et dangereux.
« Cette escalade peut facilement engendrer des erreurs de calculs qui pourraient potentiellement déclencher un conflit beaucoup plus large dont personne ne veut », analyse-t-il.
« Cette escalade peut facilement engendrer des erreurs de calculs qui pourraient potentiellement déclencher un conflit beaucoup plus large dont personne ne veut », analyse-t-il.
Pour un cessez-le-feu immédiat
Une situation explosive, d’autant plus que depuis le 7 octobre 2023, les canaux de communication qui existaient entre le Liban et Israël via la Finul ont été rompus. Toutes les six semaines, des rencontres entre les autorités libanaises et israéliennes avaient lieu sous l’égide de la Finul.
« Depuis le début du conflit, poursuit Andrea Tenenti, nous n’avons pas fait de réunion tripartite. Les réunions tripartites étaient probablement le mécanisme le plus important dont nous disposions pour bâtir de la confiance. Deux pays qui étaient toujours en guerre, qui refusaient de se parler, pouvaient venir à cette réunion pour discuter. Donc, on a pu construire là-dessus. »
En espérant faire revenir les belligérants à la table des négociations, la Finul demande un cessez-le-feu immédiat.
Une situation explosive, d’autant plus que depuis le 7 octobre 2023, les canaux de communication qui existaient entre le Liban et Israël via la Finul ont été rompus. Toutes les six semaines, des rencontres entre les autorités libanaises et israéliennes avaient lieu sous l’égide de la Finul.
« Depuis le début du conflit, poursuit Andrea Tenenti, nous n’avons pas fait de réunion tripartite. Les réunions tripartites étaient probablement le mécanisme le plus important dont nous disposions pour bâtir de la confiance. Deux pays qui étaient toujours en guerre, qui refusaient de se parler, pouvaient venir à cette réunion pour discuter. Donc, on a pu construire là-dessus. »
En espérant faire revenir les belligérants à la table des négociations, la Finul demande un cessez-le-feu immédiat.
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