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La protestation continue dans le Sud-Libyen: deux champs pétroliers toujours fermés

La protestation sur fond de revendications sociales se poursuit dans le Sud-Libyen et elle a conduit à la fermeture de deux champs pétroliers situés dans la région d'Ubari. La Libye produit 1,9 million barils de pétrole par jour, 300 000 sont issus du champ al-Sharara, l'un des plus grands du pays, et le reste provient du champ el-Feel. Cette protestation illustre également les divisions politiques entre les deux autorités parallèles qui se disputent le pouvoir dans le pays.



Construire un hôpital à Oubari, faire travailler des jeunes spécialisés dans le secteur pétrolier, installer une raffinerie dédiée à Fezzan pour pallier les manques chroniques du gaz et de l'essence ainsi que réhabiliter les infrastructures, telles sont les exigences des habitants qui bloquent les champs pétroliers : « c'est la seule carte que nous possédons pour faire pression sur Tripoli afin d'accéder à nos droits », déclare Abou Bakr Abou Setta, le président du rassemblement de Fezzan.  

Imperturbable, le gouvernement Dbeibah a appelé « au retour à la raison » et à ne pas impliquer la production pétrolière dans ce genre de problèmes.
 
Il faut rappeler que ce développement intervient en plein désaccord entre les institutions libyennes sur un accord signé unilatéralement par Dbeibah, un Premier ministre dont le mandat est périmé depuis plus d'un an, et un consortium international. Le but : développer les recherches en hydrocarbure dans les champs Hamada non loin de Tripoli. Une décision contestée par le Parlement et par le Haut Conseil d'État. Pour eux, le contrat est suspect et vise à aider Dbeibah à se maintenir au pouvoir.

RFI

Vendredi 5 Janvier 2024 - 08:26


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