Outre le couvre-feu nocturne, qui avait rapidement été instauré, les Fama se sont logiquement installés aux différents points d'entrées de Kidal.
Véhicules et habitants sont soumis à des contrôles à l'intérieur et aux alentours de la ville. « Il est interdit de rouler à toute vitesse en direction d'un check-point ou d'une patrouille », stipule même une communication de l'armée destinée aux habitants datée du 22 novembre, qui précise la conduite à tenir en cas de contrôle : présenter ses pièces d'identité, se soumettre aux fouilles ou encore enlever son turban, pour pouvoir être identifié. Les civils ont interdiction de porter des vêtements militaires. Uniformes et armes doivent être « immédiatement rendus » aux autorités locales.
Des policiers sont venus grossir les effectifs des forces maliennes et de leurs supplétifs russes de Wagner, et de nombreuses arrestations ont été rapportées. Commerçant, enseignant à la retraite... des civils, que les Fama et Wagner soupçonnent d'être en liens avec les rebelles du CSP ou d'avoir des informations à partager.
Le général El Hadj Ag Gamou nommé gouverneur de Kidal
Enfin, les pillages massifs qui avaient commencé dès l'arrivée des Fama et de Wagner dans la ville se sont poursuivis. Des maisons de chefs rebelles du CSP, de leurs familles, ou de « simples habitants », ont été saccagées et dépouillées. De nombreuses images de ces pillages, parfois sous les yeux des soldats maliens, ont été diffusées sur les réseaux sociaux. On y voit les affaires volées transportées à la main, sur la tête des femmes, ou chargées à bord de camions entiers.
Ces derniers jours, l'armée et les autorités maliennes de transition ont multiplié les déclarations pour demander aux Kidalois qui avaient fui les bombardements de revenir, et se sont engagés à assurer leur protection.
Par ailleurs, les rebelles du CSP dénoncent, au cours des derniers jours, le « saccage » d'un centre de santé par les soldats maliens et leurs supplétifs de Wagner ainsi que l'« enlèvement d'une vingtaine de civils », dont des vieillards, à Tehardje, près de Ber, région de Tombouctou. Détenus depuis jeudi dernier, leurs proches sont toujours sans nouvelles d'eux.
Véhicules et habitants sont soumis à des contrôles à l'intérieur et aux alentours de la ville. « Il est interdit de rouler à toute vitesse en direction d'un check-point ou d'une patrouille », stipule même une communication de l'armée destinée aux habitants datée du 22 novembre, qui précise la conduite à tenir en cas de contrôle : présenter ses pièces d'identité, se soumettre aux fouilles ou encore enlever son turban, pour pouvoir être identifié. Les civils ont interdiction de porter des vêtements militaires. Uniformes et armes doivent être « immédiatement rendus » aux autorités locales.
Des policiers sont venus grossir les effectifs des forces maliennes et de leurs supplétifs russes de Wagner, et de nombreuses arrestations ont été rapportées. Commerçant, enseignant à la retraite... des civils, que les Fama et Wagner soupçonnent d'être en liens avec les rebelles du CSP ou d'avoir des informations à partager.
Le général El Hadj Ag Gamou nommé gouverneur de Kidal
Enfin, les pillages massifs qui avaient commencé dès l'arrivée des Fama et de Wagner dans la ville se sont poursuivis. Des maisons de chefs rebelles du CSP, de leurs familles, ou de « simples habitants », ont été saccagées et dépouillées. De nombreuses images de ces pillages, parfois sous les yeux des soldats maliens, ont été diffusées sur les réseaux sociaux. On y voit les affaires volées transportées à la main, sur la tête des femmes, ou chargées à bord de camions entiers.
Ces derniers jours, l'armée et les autorités maliennes de transition ont multiplié les déclarations pour demander aux Kidalois qui avaient fui les bombardements de revenir, et se sont engagés à assurer leur protection.
Par ailleurs, les rebelles du CSP dénoncent, au cours des derniers jours, le « saccage » d'un centre de santé par les soldats maliens et leurs supplétifs de Wagner ainsi que l'« enlèvement d'une vingtaine de civils », dont des vieillards, à Tehardje, près de Ber, région de Tombouctou. Détenus depuis jeudi dernier, leurs proches sont toujours sans nouvelles d'eux.
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