La qualification des manifestants du mois de juin à des terroristes et salafistes continuent de plus bel chez le gouvernement du Sénégal.
Ce jeudi, après la prière de l'Eid Al Kabir, le Premier ministre Amadou Ba, représentant du Président Macky Sall en a rajouté une couche. Dans sa déclaration, Amadou Ba a fait remarquer des "dangers de l’extrémisme radical qui cherchent à anéantir les fondements de l’État et à s’attaquer au modèle religieux pacifique du Sénégal"
Ce jeudi, après la prière de l'Eid Al Kabir, le Premier ministre Amadou Ba, représentant du Président Macky Sall en a rajouté une couche. Dans sa déclaration, Amadou Ba a fait remarquer des "dangers de l’extrémisme radical qui cherchent à anéantir les fondements de l’État et à s’attaquer au modèle religieux pacifique du Sénégal"
"Le président de la République et son gouvernement sont conscients des enjeux et défis de l’heure au regard des menaces sécuritaires, mais aussi des dangers de l’extrémisme radical qui cherchent à anéantir les fondements de l’État et à s’attaquer au modèle religieux pacifique du Sénégal pour nous imposer des idéologies et des pratiques qui n’ont produit ailleurs que chaos", a déclaré le Premier ministre.
Pour lui, il faut sauvegarder cet élan "d’unité du pays et ce consensus autour de l’apaisement de l’espace politique, le plaidoyer et les prières des guides religieux sont plus que nécessaires."
Rappelons qu'au Parlement européen, la ministre des Affaires étrangères Aissata Tall Sall, a traité, les manifestants du mois de juin de terroristes et des salafistes.
Autres articles
-
Rejet de la loi interprétative par le Conseil constitutionnel : la réaction de Jaun Branco
-
Rejet de la loi interprétative sur l’amnistie : réactions et commentaires
-
Jean Michel Sène invite à nouveau Thierno Alassane Sall autour d'un débat public
-
Rejet de la loi interprétative : une manœuvre démasquée, une démocratie réveillée
-
Fonds Covid-19 : trois nouveaux mis en cause déférés au parquet dans l’affaire des 30 000 tonnes de riz