Les diplomates européens ont échangé pendant environ une heure avec le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi. Au menu des entretiens, plusieurs questions dont la crise humanitaire et sécuritaire. Le commissaire européen et les ministres français et belges ont inauguré une série de trois vols qui doivent acheminer 40 tonnes de fret humanitaire.
Ce pont humanitaire entre l’Europe et la RDC est l’expression, selon Jean-Yves Le Drian, d’« un multilatéralisme par la preuve et par l’action ». Ne concernant pas que le Covid-19, cette action a également pour but de faciliter la continuité de l’action humanitaire dans des zones caractérisées par l’insécurité particulièrement dans l’est du pays.
À ce propos, le ministre français a souligné l’importance d’une approche sous-régionale. « C’est de la responsabilité des autorités de la RDC qui doivent prendre les moyens de sécurisation de cette région. C’est aussi la responsabilisation d’un dialogue avec des pays voisins, un dialogue clair et ferme. Et la France est prête à s’associer à ce dialogue. »
Reçu également par les diplomates européens, le cardinal Fridolin Ambongo, lui, insiste sur la responsabilité des autorités congolaises. « Tel que je vois la réalité du pays actuellement, ceux qui sont au pouvoir passent le plus clair de leur temps à se quereller, s’engueuler, etc. Et le peuple ? Qui s’occupe du peuple pendant ce temps ? Nous ne pouvons pas demeurer des éternels assistés. »
Cette aide intervient dans un contexte caractérisé par une crise multiforme. Certaines régions du pays sont touchées par l’épidémie du virus Ebola, d’autres par la rougeole ou encore d’autres maladies.
Ce pont humanitaire entre l’Europe et la RDC est l’expression, selon Jean-Yves Le Drian, d’« un multilatéralisme par la preuve et par l’action ». Ne concernant pas que le Covid-19, cette action a également pour but de faciliter la continuité de l’action humanitaire dans des zones caractérisées par l’insécurité particulièrement dans l’est du pays.
À ce propos, le ministre français a souligné l’importance d’une approche sous-régionale. « C’est de la responsabilité des autorités de la RDC qui doivent prendre les moyens de sécurisation de cette région. C’est aussi la responsabilisation d’un dialogue avec des pays voisins, un dialogue clair et ferme. Et la France est prête à s’associer à ce dialogue. »
Reçu également par les diplomates européens, le cardinal Fridolin Ambongo, lui, insiste sur la responsabilité des autorités congolaises. « Tel que je vois la réalité du pays actuellement, ceux qui sont au pouvoir passent le plus clair de leur temps à se quereller, s’engueuler, etc. Et le peuple ? Qui s’occupe du peuple pendant ce temps ? Nous ne pouvons pas demeurer des éternels assistés. »
Cette aide intervient dans un contexte caractérisé par une crise multiforme. Certaines régions du pays sont touchées par l’épidémie du virus Ebola, d’autres par la rougeole ou encore d’autres maladies.
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