Ces enfants sont âgés de 9 à 18 ans et sont enrôlés de force ou bien rejoignent les groupes armés pour gagner de l'argent.
Jointe par RFI, Anne-Sylvie Linder, cheffe de la sous-délégation du CICR à Goma, explique le pourquoi de cette augmentation des recrutements : « Quand les hostilités reprennent, il y a une augmentation du recrutement de la part des porteurs d'armes. Si on compare les deux dernières années, on a une augmentation, quasiment de 40 %. On a des enfants dans le territoire de Rutshuru, notamment, qui n'ont pas été dans le milieu scolaire, depuis plus de deux ans. Par conséquent, tout ce système protecteur n'existe plus et il favorise aussi le fait que ces enfants cherchent une source de revenus pour soutenir leur famille.
« Survie »
« Dans ce conflit-là, comme dans d'autres d'ailleurs dans le monde, c'est aussi, quelque part, avoir un statut social dans la communauté. C'est cette corrélation entre la présence d'acteurs armés et la présence de civils qui sont en déplacement qui fait qu'on a aussi une augmentation de violences basées sur le genre et le sexe transactionnel. Et donc, il y a toujours, là aussi, ce facteur économique de survie. C'est un problème très complexe qui doit être abordé dans l'urgence mais aussi sur le plus long terme pour favoriser cette protection qu'a le milieu scolaire et le milieu familial pour freiner, en fait, ce recrutement », alerte encore Anne-Sylvie Linder, cheffe de la sous-délégation du CICR à Goma.
À noter que demain, lundi 20 novembre, est célébrée la Journée internationale des droits de l’enfant 2023.
Jointe par RFI, Anne-Sylvie Linder, cheffe de la sous-délégation du CICR à Goma, explique le pourquoi de cette augmentation des recrutements : « Quand les hostilités reprennent, il y a une augmentation du recrutement de la part des porteurs d'armes. Si on compare les deux dernières années, on a une augmentation, quasiment de 40 %. On a des enfants dans le territoire de Rutshuru, notamment, qui n'ont pas été dans le milieu scolaire, depuis plus de deux ans. Par conséquent, tout ce système protecteur n'existe plus et il favorise aussi le fait que ces enfants cherchent une source de revenus pour soutenir leur famille.
« Survie »
« Dans ce conflit-là, comme dans d'autres d'ailleurs dans le monde, c'est aussi, quelque part, avoir un statut social dans la communauté. C'est cette corrélation entre la présence d'acteurs armés et la présence de civils qui sont en déplacement qui fait qu'on a aussi une augmentation de violences basées sur le genre et le sexe transactionnel. Et donc, il y a toujours, là aussi, ce facteur économique de survie. C'est un problème très complexe qui doit être abordé dans l'urgence mais aussi sur le plus long terme pour favoriser cette protection qu'a le milieu scolaire et le milieu familial pour freiner, en fait, ce recrutement », alerte encore Anne-Sylvie Linder, cheffe de la sous-délégation du CICR à Goma.
À noter que demain, lundi 20 novembre, est célébrée la Journée internationale des droits de l’enfant 2023.
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