« La décision du gouvernement d'autoriser les jeunes femmes à poursuivre leurs études quand elles sont mamans, ne signifie pas qu'elles peuvent amener leur bébé en classe ». Cet avertissement du ministre tanzanien de l'Education intervient après la publication, dans la presse, d'une photographie montrant une élève de 19 ans avec son bébé de 4 mois sur les genoux, dans une école de la région de Mbeya, dans le sud-ouest du pays.
Expulsées
Les adolescentes enceintes pendant leur scolarité étaient, jusqu'à présent, expulsées des écoles publiques en Tanzanie, parfois en pleine période d'examen. Elles n'étaient pas autorisées à revenir après leur grossesse, ce qui faisait de ce pays une quasi-exception en Afrique subsaharienne.
La loi avait même été durcie en 2017 par le président John Magufuli, ce qu'avait dénoncé la société civile. Tous les ans, entre 5 000 et 8 000 adolescentes tanzaniennes étaient contraintes d'abandonner leur scolarité pour cette raison,selon Human Rights Watch et la Banque mondiale, faute de cursus alternatif abordable.
Depuis que la nouvelle présidente, Samia Suluhu Hassan, a abrogé cette loi, en novembre dernier, 240 jeunes mamans ont regagné les bancs de l'école. Les experts de l'Education préconisent néanmoins de prévoir des crèches pour celles qui n'ont pas d'autres solutions pour s’occuper de leur bébé.
Expulsées
Les adolescentes enceintes pendant leur scolarité étaient, jusqu'à présent, expulsées des écoles publiques en Tanzanie, parfois en pleine période d'examen. Elles n'étaient pas autorisées à revenir après leur grossesse, ce qui faisait de ce pays une quasi-exception en Afrique subsaharienne.
La loi avait même été durcie en 2017 par le président John Magufuli, ce qu'avait dénoncé la société civile. Tous les ans, entre 5 000 et 8 000 adolescentes tanzaniennes étaient contraintes d'abandonner leur scolarité pour cette raison,selon Human Rights Watch et la Banque mondiale, faute de cursus alternatif abordable.
Depuis que la nouvelle présidente, Samia Suluhu Hassan, a abrogé cette loi, en novembre dernier, 240 jeunes mamans ont regagné les bancs de l'école. Les experts de l'Education préconisent néanmoins de prévoir des crèches pour celles qui n'ont pas d'autres solutions pour s’occuper de leur bébé.
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