
Les différents organes des Nations unies doivent faire face à de nombreux défis humanitaires au Tchad. D’abord l’afflux massif de réfugiés soudanais et de retournés tchadiens dans l’est du pays. Puis la présence de plus de 125 000 réfugiés centrafricains dans le sud, ainsi que plus de 250 000 personnes déplacées dû à la présence de groupes armés non étatiques dans la région des Lacs dans l’est du pays. Ou encore les effets du changement climatiques qui provoquent notamment des inondations massives avec près de 2 millions de personnes touchées l’année dernière.
Autant de situations affectées par la baisse drastique du budget de l’Ocha. « À cause de ces défis, le financement dont on avait besoin, c’est 1,14 milliard de dollars, explique le coordinateur-résident de l’ONU au Tchad François-Xavier Batalingaya. Avec le gel des financements américains, mais aussi à cause de la multiplication des crises à travers le monde, tous nos bailleurs de fonds ont réduit leurs financements. »
Pour François-Xavier Batalingaya, ce manque de financements aura des conséquences concrètes et très rapidement : « Cela va être dramatique, ce sont 2,8 millions de personnes que nous pensons assister, soit environ 51 % de ceux qu’on avait planifiés. Nous aurons environ 537 000 enfants souffrant de malnutrition aigüe et sévère. Ces enfants ont besoin de traitements qui proviennent de l’Unicef. L’Unicef aura un déficit de financement d’au moins 33 millions de dollars, donc on va être obligé de commencer à fermer certains centres de traitements thérapeutiques. C’est très dangereux parce que les enfants vont mourir. »
Autant de situations affectées par la baisse drastique du budget de l’Ocha. « À cause de ces défis, le financement dont on avait besoin, c’est 1,14 milliard de dollars, explique le coordinateur-résident de l’ONU au Tchad François-Xavier Batalingaya. Avec le gel des financements américains, mais aussi à cause de la multiplication des crises à travers le monde, tous nos bailleurs de fonds ont réduit leurs financements. »
Pour François-Xavier Batalingaya, ce manque de financements aura des conséquences concrètes et très rapidement : « Cela va être dramatique, ce sont 2,8 millions de personnes que nous pensons assister, soit environ 51 % de ceux qu’on avait planifiés. Nous aurons environ 537 000 enfants souffrant de malnutrition aigüe et sévère. Ces enfants ont besoin de traitements qui proviennent de l’Unicef. L’Unicef aura un déficit de financement d’au moins 33 millions de dollars, donc on va être obligé de commencer à fermer certains centres de traitements thérapeutiques. C’est très dangereux parce que les enfants vont mourir. »
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