L’annonce de François Hollande n’a pas été discutée officiellement lors du sommet des chefs d’Etat, mais dimanche, on en parlait évidemment dans les couloirs de l’Union africaine. Et si les délégués avaient accepté de s’exprimer, on aurait entendu, pour certains, leurs dents grincer.
« Davantage que le terme d’invitation, c’est celui de convocation qu’il faudrait employer », dit l’un d’eux, visiblement vexé par l’initiative. En fait, au-delà de l’idée, il semble surtout que ce soit le manque de consultation qui ait déplu.
Maladresse
François Hollande voulait marquer les esprits pour le cinquantenaire de l’institution panafricaine et ses homologues du continent n’avaient apparemment pas été mis dans la confidence, pas même le Mali, où des soldats français sont actuellement engagés. Sans doute cette maladresse peut-elle être rattrapée en impliquant désormais au maximum les Etats africains dans la préparation des débats.
D'autant qu'il y avait évidemment aussi de nombreux commentaires positifs. Le continent a bien conscience de son échec à garantir la paix depuis 50 ans et a donc besoin de partenariats forts avec d’autres pays.
Le président français a rappelé qu’il revenait aux Africains d’assurer leur propre sécurité, mais aussi que les conflits locaux pouvaient avoir des conséquences à l’échelle mondiale.
Comme il l’a fait au Mali, il préfère donc anticiper en proposant ses services, et le couac de communication sera une affaire classée si le sommet de décembre obtient les résultats attendus.
« Davantage que le terme d’invitation, c’est celui de convocation qu’il faudrait employer », dit l’un d’eux, visiblement vexé par l’initiative. En fait, au-delà de l’idée, il semble surtout que ce soit le manque de consultation qui ait déplu.
Maladresse
François Hollande voulait marquer les esprits pour le cinquantenaire de l’institution panafricaine et ses homologues du continent n’avaient apparemment pas été mis dans la confidence, pas même le Mali, où des soldats français sont actuellement engagés. Sans doute cette maladresse peut-elle être rattrapée en impliquant désormais au maximum les Etats africains dans la préparation des débats.
D'autant qu'il y avait évidemment aussi de nombreux commentaires positifs. Le continent a bien conscience de son échec à garantir la paix depuis 50 ans et a donc besoin de partenariats forts avec d’autres pays.
Le président français a rappelé qu’il revenait aux Africains d’assurer leur propre sécurité, mais aussi que les conflits locaux pouvaient avoir des conséquences à l’échelle mondiale.
Comme il l’a fait au Mali, il préfère donc anticiper en proposant ses services, et le couac de communication sera une affaire classée si le sommet de décembre obtient les résultats attendus.
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