Devenue la maîtresse préférée des sponsors et chaînes de télévision au détriment du football et autres disciplines en mal de rente, la lutte souffre pourtant de l’épidémie de la violence dont les vecteurs ne sont personne d’autres que ses acteurs. Et quand je parle de ses acteurs, je me garde de blâmer les « fans Club », toujours accusés à tort et à travers à chaque fois qu’un malheur s’incruste dans l’arène. Loin de vouloir me faire l’avocat de ces jeunes qui, je l’admets, ne sont pas exempts de reproche, j’avoue être encore plus écœuré par l’attitude de ceux qu’on nomme « communicateurs traditionnels » qui sont censés perfectionner ce sport qui les nourrit et qui sont pour une très large part responsables de la perpétuation de cette violence.
Qui n’interdit pas la violence, la cautionne, a-t-on l’habitude de dire. Moi je complète en disant que les « communicateurs traditionnels » ou griots si vous voulez, qui ne veulent pas qu’on sanctionne les auteurs d’actes violents, font plus que favoriser la brutalité dans l’arène. On ne peut vouloir une chose et son contraire. Force est de constater aujourd’hui que le discours de ceux qui tiennent le micro laisse entendre une contradiction flagrante avec un appel à la non-violence en parfaite absurdité avec un soutien inconcevable et illégitime à un lutteur ou amateur passible de sanctions pour agression. Vous conviendrez sans doute avec moi que le cas de Boy Niang 2 reste l’exemple le plus patent de la sottise distinctive des parleurs de l’arène. Après avoir quasi mortellement agressé son adversaire au vu et au su de tous, le Comité National de Gestion (CNG) de lutte avait enfin une opportunité d’infliger une sanction à ce dernier à titre d’exemple à tous ses pairs qui font de la violence leur domaine de prédilection.
Mais, à la tombée de la sentence de cinq (5) ans d’interdiction de fouler le sol des arènes, ces « communicateurs traditionnels » qui se disent sentinelles de la paix dans la lutte, loin de saluer la mesure de la structure dirigée par Alioune Sarr, se sont démenés comme de beaux diables pour que le CNG revienne à de meilleurs sentiments, prétextant la situation familiale du lutteur. Pis, ces « protecteurs » de fauteurs de troubles ne se sont jamais lassés de remuer ciel et terre pour faire fléchir Alioune Sarr et Cie, gagnant même le prix du geste le plus ridicule, celui de nommer « ambassadeur de la paix » une personne qui a failli envoyer son camarade lutteur dans l’autre monde et en dehors de l’enceinte en plus.
Le récent incident du combat Garga Mbossé vs Lac Rose du 09 mai dernier vient malencontreusement accoter l’incitation à la violence avec encore une fois des forfaits qui passent outre la punition, même si pour ce délit, le bénéfice du doute brandi par le tribunal m’interdit pour le moment d’amputer la responsabilité à un tiers. Et comme vous le savez l’homme présumé agresseur a été tout simplement relaxé après une semaine de détention au grand dam de la victime qui a failli voir sa carrière s’achever de manière anticipée. Je me permets néanmoins de réitérer qu’une sanction digne de ce nom qui découragerait les « ennemis » de l’arène continue sans aucune contestation de faire défaut. A vous férus du sport national, je vous pose la question comment bannir la violence et instaurer un sport sain avec des sportifs sains si le recours à cette pratique nocive pour la lutte ne fait presque jamais suite à une peine ?
Qui n’interdit pas la violence, la cautionne, a-t-on l’habitude de dire. Moi je complète en disant que les « communicateurs traditionnels » ou griots si vous voulez, qui ne veulent pas qu’on sanctionne les auteurs d’actes violents, font plus que favoriser la brutalité dans l’arène. On ne peut vouloir une chose et son contraire. Force est de constater aujourd’hui que le discours de ceux qui tiennent le micro laisse entendre une contradiction flagrante avec un appel à la non-violence en parfaite absurdité avec un soutien inconcevable et illégitime à un lutteur ou amateur passible de sanctions pour agression. Vous conviendrez sans doute avec moi que le cas de Boy Niang 2 reste l’exemple le plus patent de la sottise distinctive des parleurs de l’arène. Après avoir quasi mortellement agressé son adversaire au vu et au su de tous, le Comité National de Gestion (CNG) de lutte avait enfin une opportunité d’infliger une sanction à ce dernier à titre d’exemple à tous ses pairs qui font de la violence leur domaine de prédilection.
Mais, à la tombée de la sentence de cinq (5) ans d’interdiction de fouler le sol des arènes, ces « communicateurs traditionnels » qui se disent sentinelles de la paix dans la lutte, loin de saluer la mesure de la structure dirigée par Alioune Sarr, se sont démenés comme de beaux diables pour que le CNG revienne à de meilleurs sentiments, prétextant la situation familiale du lutteur. Pis, ces « protecteurs » de fauteurs de troubles ne se sont jamais lassés de remuer ciel et terre pour faire fléchir Alioune Sarr et Cie, gagnant même le prix du geste le plus ridicule, celui de nommer « ambassadeur de la paix » une personne qui a failli envoyer son camarade lutteur dans l’autre monde et en dehors de l’enceinte en plus.
Le récent incident du combat Garga Mbossé vs Lac Rose du 09 mai dernier vient malencontreusement accoter l’incitation à la violence avec encore une fois des forfaits qui passent outre la punition, même si pour ce délit, le bénéfice du doute brandi par le tribunal m’interdit pour le moment d’amputer la responsabilité à un tiers. Et comme vous le savez l’homme présumé agresseur a été tout simplement relaxé après une semaine de détention au grand dam de la victime qui a failli voir sa carrière s’achever de manière anticipée. Je me permets néanmoins de réitérer qu’une sanction digne de ce nom qui découragerait les « ennemis » de l’arène continue sans aucune contestation de faire défaut. A vous férus du sport national, je vous pose la question comment bannir la violence et instaurer un sport sain avec des sportifs sains si le recours à cette pratique nocive pour la lutte ne fait presque jamais suite à une peine ?
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