« J'ai demandé aux forces armées de lever la suspension des bombardements sur les camps des FARC jusqu'à nouvel ordre », a déclaré le président colombien Juan Manuel Santos, mercredi 15 avril au soir. Pour cette allocution solennelle diffusée à la télévision, le chef de l'Etat est apparu entouré de l'état-major de l'armée colombienne.
Cessez-le-feu et suspension des bombardements
Les réactions suscitées par la mort des dix militaires sont d’autant plus vives que les FARC avaient décrété en décembre dernier un cessez le feu unilatéral. Et qu’il était respecté, explique notre correspondante à Bogota, Marie-Eve Detœuf. C’est d'ailleurs ce qui avait poussé le président Santos a ordonner en mars la suspension des bombardements contre les camps des guérilleros. Pour Juan Manuel Santos, les dix militaires tués cette semaine ont été victimes « d'une attaque délibérée et non fortuite ». Le président colombien voit donc dans cet accrochage meurtrier « une rupture claire » de la trêve proclamée par les FARC en décembre. Pour les autorités affirment que les soldats ont été victimes d’une attaque préméditée, menée par un détachement d’élite des FARC. La question d’une éventuelle dissidence au sein de la guérilla est posée.
Critiques de la droite dure
Le président Juan Manuel Santos après l'attaque contre des soldats colombiens, le 15 avril.
AFP PHOTO/Bernardo Pena
A La Havane, où se tiennent les discussions de paix, les chefs de la guérilla accusent au contraire le gouvernement colombien d'être responsable de l'accrochage meurtrier. Ils évoquent, eux , une action « défensive » et accusent l’armée, qui n’a jamais cessé ses opérations terrestres. Un des dirigeants rebelles fustige « l'incohérence du gouvernement qui ordonne des opérations militaires contre une guérilla en trêve ».
Les FARC réclament depuis des mois un cessez-le-feu bilatéral. Mais la droite dure et les militaires qui ne croient pas à la volonté de paix des FARC n‘en veulent pas. Le président Santos essuie notamment les critiques de son prédécesseur. Selon l'ancien président Alvaro Uribe : « La paix de Santos, c'est l'extermination des forces armées. » Le président Santos n’avait donc guère d’autre choix que de décréter la reprise des bombardements. Va t-elle freiner les négociations de La Havane ? Ou au contraire les accélérer ? C’est ce qu’espèrent les plus optimistes.
Cessez-le-feu et suspension des bombardements
Les réactions suscitées par la mort des dix militaires sont d’autant plus vives que les FARC avaient décrété en décembre dernier un cessez le feu unilatéral. Et qu’il était respecté, explique notre correspondante à Bogota, Marie-Eve Detœuf. C’est d'ailleurs ce qui avait poussé le président Santos a ordonner en mars la suspension des bombardements contre les camps des guérilleros. Pour Juan Manuel Santos, les dix militaires tués cette semaine ont été victimes « d'une attaque délibérée et non fortuite ». Le président colombien voit donc dans cet accrochage meurtrier « une rupture claire » de la trêve proclamée par les FARC en décembre. Pour les autorités affirment que les soldats ont été victimes d’une attaque préméditée, menée par un détachement d’élite des FARC. La question d’une éventuelle dissidence au sein de la guérilla est posée.
Critiques de la droite dure
Le président Juan Manuel Santos après l'attaque contre des soldats colombiens, le 15 avril.
AFP PHOTO/Bernardo Pena
A La Havane, où se tiennent les discussions de paix, les chefs de la guérilla accusent au contraire le gouvernement colombien d'être responsable de l'accrochage meurtrier. Ils évoquent, eux , une action « défensive » et accusent l’armée, qui n’a jamais cessé ses opérations terrestres. Un des dirigeants rebelles fustige « l'incohérence du gouvernement qui ordonne des opérations militaires contre une guérilla en trêve ».
Les FARC réclament depuis des mois un cessez-le-feu bilatéral. Mais la droite dure et les militaires qui ne croient pas à la volonté de paix des FARC n‘en veulent pas. Le président Santos essuie notamment les critiques de son prédécesseur. Selon l'ancien président Alvaro Uribe : « La paix de Santos, c'est l'extermination des forces armées. » Le président Santos n’avait donc guère d’autre choix que de décréter la reprise des bombardements. Va t-elle freiner les négociations de La Havane ? Ou au contraire les accélérer ? C’est ce qu’espèrent les plus optimistes.
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