L’Association des commerçants et Industriels du Sénégal (ACIS) dénonce le comportement solitaire et dictatorial du ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall sur la gestion des sachets plastiques. Elle s’oppose à la démarche choisie par le gouvernement pour faire appliquer la loi sur le plastique et parlent de « précipitation » du ministre.
«L’ACIS et le sous-secteur des plastiques ne sont pas contre l’éradication des sachets plastiques au niveau Sénégal. Ce que nous dénonçons c’est la manière dont cette loi veut être appliquée sur cette brave population. Une fois encore, cette population fait une économie de plus de 15 milliards de F CFA et compte plus de 700 entrepreneurs, et emploie 30 000 jeunes sénégalais », a indiqué Pape Modou Gaye leur porte-parole.
Poursuivant ses propos, il ajoute : « Il est bon de préciser qu’un pays tel que le Sénégal, qui est un pays pauvre et endetté, où 85% du PIB est issu du secteur informel, où 97% de la population active est dans ce secteur, on veuille appliquer, en l’espace de deux mois, cette loi. Nous ne pouvons pas comprendre cette démarche ».
Répondant à la sortie mardi dernier, du ministre Abdou Karim Sall, qui a annoncé l’application effective des sanctions à l’encontre des contrevenants, les acteurs du sous-secteur de rétorquer : « Nous les attendons de pied-ferme, ces sanctions. Nous allons nous rebeller, car nous protégeons notre économie et cette économie pèse lourd dans l’économie sénégalaise. Nous allons user de tout ce que la loi nous permet ».
Toutefois, les membres de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal soutiennent « qu’il est important de préciser qu’ils sont conscients de l’impact négatif que les sachets plastiques ont sur notre environnement ».
«L’ACIS et le sous-secteur des plastiques ne sont pas contre l’éradication des sachets plastiques au niveau Sénégal. Ce que nous dénonçons c’est la manière dont cette loi veut être appliquée sur cette brave population. Une fois encore, cette population fait une économie de plus de 15 milliards de F CFA et compte plus de 700 entrepreneurs, et emploie 30 000 jeunes sénégalais », a indiqué Pape Modou Gaye leur porte-parole.
Poursuivant ses propos, il ajoute : « Il est bon de préciser qu’un pays tel que le Sénégal, qui est un pays pauvre et endetté, où 85% du PIB est issu du secteur informel, où 97% de la population active est dans ce secteur, on veuille appliquer, en l’espace de deux mois, cette loi. Nous ne pouvons pas comprendre cette démarche ».
Répondant à la sortie mardi dernier, du ministre Abdou Karim Sall, qui a annoncé l’application effective des sanctions à l’encontre des contrevenants, les acteurs du sous-secteur de rétorquer : « Nous les attendons de pied-ferme, ces sanctions. Nous allons nous rebeller, car nous protégeons notre économie et cette économie pèse lourd dans l’économie sénégalaise. Nous allons user de tout ce que la loi nous permet ».
Toutefois, les membres de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal soutiennent « qu’il est important de préciser qu’ils sont conscients de l’impact négatif que les sachets plastiques ont sur notre environnement ».
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