Le changement de monnaie pour le Sénégal a été un des sujets de débat devant le Jury du Dimanche. Selon Mouhamadou Madana Kane, Banquier et leader du Mouvement DUNDU, "On ne le fera pas tant qu’on n’aura pas assaini le cadre macroéconomique’’. Il soutient qu’en réalité, il n’y a pas ‘’une décision brute et abrupte à changer de monnaie’’.
« Alors, c’est une question extrêmement sensible. D’ailleurs, je tiens à préciser qu’il y a beaucoup d’engouement autour de cette question. Mais lorsqu’on va regarder le projet proposé par le nouveau régime, parce que je l’ai consulté très récemment, je suis allé voir en réalité toutes ces réformes-là, qu’est-ce qui est prévu. Mais je me rends compte qu’en réalité, il n’y a pas une décision brute et abrupte de changer de monnaie. L’objectif a été décliné. On veut une monnaie locale. On ne le fera pas tant qu’on n’aura pas assaini le cadre macroéconomique, tant qu’on n’aura pas revu nos positions d’échange, tant qu’on n’aura pas fait ABCDE. Et ça, c’est un programme au moins de 5 ans, à mon avis. Mais dans l’entendement populaire, c’est quelque chose qui allait être fait immédiatement », a soutenu Mouhamadou Madana Kane.
Poursuivant son analyse, le Banquier aborde la question de la monnaie sous deux angles : « Le premier angle, c’est la souveraineté. Un pays souverain, c’est un pays qui a sa propre monnaie. C’est un attribut de souveraineté. Mais du point de vue économique, il faut retenir qu’il y a beaucoup d’éléments à prendre en compte. Aujourd’hui quand on observe les pays de la sous-région ou africains qui ont leur propre monnaie, on sait que c’est des pays ou les taux d’inflation ont explosé. On sait aussi que dans ces pays là, les investisseurs qui sont venus ont énormément de difficultés et de problèmes. Parce que du fait de la fluctuation de la monnaie qui a considérablement réduit leur marge de manœuvre et leur bénéfice ».
Pour le changement de monnaie, dans le moins et long terme, attire de la résolution de ces différents prérequis. Il précise : « Les 8 prérequis qui ont été posés vont nécessiter beaucoup de temps et beaucoup d’analyse à fournir avant d’arriver à un changement de monnaie. Il me semble aussi que ce changement de monnaie vers une monnaie locale est assujetti au non atteint de l’objectif d’avoir une monnaie commune au niveau de la CEDEAO. Ce qui est aussi un autre garde fou pour gérer cette question-là ».
Par ailleurs, l’invité du Jury du Dimanche revient sur les enjeux. « Je pense que le premier enjeu, c’est le changement. Vous allez dans une administration, ils pensent que ce sont eux qui vous rendent service alors qu’ils sont là pour vous servir. C’est une correspondance qui veut s’inscrire dans la conduite du changement. On veut commencer à préparer les fonctionnaires sur l’Etat d’esprit qui doit être le leur… Donc les contrats de performance, je pense qu’il faudra qu’on importe les méthodes du secteur privé dans l’administration publique », affirme le leader du Mouvement DUNDU.
« Alors, c’est une question extrêmement sensible. D’ailleurs, je tiens à préciser qu’il y a beaucoup d’engouement autour de cette question. Mais lorsqu’on va regarder le projet proposé par le nouveau régime, parce que je l’ai consulté très récemment, je suis allé voir en réalité toutes ces réformes-là, qu’est-ce qui est prévu. Mais je me rends compte qu’en réalité, il n’y a pas une décision brute et abrupte de changer de monnaie. L’objectif a été décliné. On veut une monnaie locale. On ne le fera pas tant qu’on n’aura pas assaini le cadre macroéconomique, tant qu’on n’aura pas revu nos positions d’échange, tant qu’on n’aura pas fait ABCDE. Et ça, c’est un programme au moins de 5 ans, à mon avis. Mais dans l’entendement populaire, c’est quelque chose qui allait être fait immédiatement », a soutenu Mouhamadou Madana Kane.
Poursuivant son analyse, le Banquier aborde la question de la monnaie sous deux angles : « Le premier angle, c’est la souveraineté. Un pays souverain, c’est un pays qui a sa propre monnaie. C’est un attribut de souveraineté. Mais du point de vue économique, il faut retenir qu’il y a beaucoup d’éléments à prendre en compte. Aujourd’hui quand on observe les pays de la sous-région ou africains qui ont leur propre monnaie, on sait que c’est des pays ou les taux d’inflation ont explosé. On sait aussi que dans ces pays là, les investisseurs qui sont venus ont énormément de difficultés et de problèmes. Parce que du fait de la fluctuation de la monnaie qui a considérablement réduit leur marge de manœuvre et leur bénéfice ».
Pour le changement de monnaie, dans le moins et long terme, attire de la résolution de ces différents prérequis. Il précise : « Les 8 prérequis qui ont été posés vont nécessiter beaucoup de temps et beaucoup d’analyse à fournir avant d’arriver à un changement de monnaie. Il me semble aussi que ce changement de monnaie vers une monnaie locale est assujetti au non atteint de l’objectif d’avoir une monnaie commune au niveau de la CEDEAO. Ce qui est aussi un autre garde fou pour gérer cette question-là ».
Par ailleurs, l’invité du Jury du Dimanche revient sur les enjeux. « Je pense que le premier enjeu, c’est le changement. Vous allez dans une administration, ils pensent que ce sont eux qui vous rendent service alors qu’ils sont là pour vous servir. C’est une correspondance qui veut s’inscrire dans la conduite du changement. On veut commencer à préparer les fonctionnaires sur l’Etat d’esprit qui doit être le leur… Donc les contrats de performance, je pense qu’il faudra qu’on importe les méthodes du secteur privé dans l’administration publique », affirme le leader du Mouvement DUNDU.
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