A-t-on assisté à un remake du scandale foncier de Ndengler, dans le département de Mbour au cœur du Saloum ? La question mérite d’être posée. Les responsables du mouvement paysan Asm, réunis le week-end dernier dans le département de Birkilane, situé dans la région de Kaffrine et qui craint le pire, interpelle les nouvelles autorités à la tête de notre pays.
« Nous attirons l'attention du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko sur le litige foncier opposant le sieur El Hadj Talla Willane à la famille de El Hadj Momat Cissé dont le verdict prononcé par la Cour d'appel de Kaolack ne semble pas satisfaire la défense qui a introduit un recours au niveau de la Cour suprême. Nous n'accepterons pas que des paysans soient spoliés de leurs terres au profit de spéculateurs fonciers mus que par l'appât du gain », a indiqué Bassirou Ba à l'issue de l'assemblée générale à laquelle ont pris part une cinquantaine de délégués venus de 9 régions du Sénégal.
Outre cette question sensible, les délégués ont interpellé les nouveaux tenants du pouvoir sur la problématique de la reconstitution du capital semencier de la filière arachidière et la dissolution du Conseil national interprofessionnel de l'arachide (Cnia).
« L'urgence pour la filière arachidière est de procéder à la reconstitution du capital semencier en mobilisant à la fois les chercheurs de l'Isra sur des variétés à cycle court mais aussi en faisant respecter scrupuleusement le cahier des charges par les opérateurs privés. En ce qui concerne le Cnia, sa composition doit être substantiellement revue en renforçant la présence des vrais producteurs et des techniciens de l'agriculture », a souligné le leader paysan qui réclame par ailleurs un audit du financement des dernières campagnes agricoles, au micro de la RFM.
« Nous attirons l'attention du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko sur le litige foncier opposant le sieur El Hadj Talla Willane à la famille de El Hadj Momat Cissé dont le verdict prononcé par la Cour d'appel de Kaolack ne semble pas satisfaire la défense qui a introduit un recours au niveau de la Cour suprême. Nous n'accepterons pas que des paysans soient spoliés de leurs terres au profit de spéculateurs fonciers mus que par l'appât du gain », a indiqué Bassirou Ba à l'issue de l'assemblée générale à laquelle ont pris part une cinquantaine de délégués venus de 9 régions du Sénégal.
Outre cette question sensible, les délégués ont interpellé les nouveaux tenants du pouvoir sur la problématique de la reconstitution du capital semencier de la filière arachidière et la dissolution du Conseil national interprofessionnel de l'arachide (Cnia).
« L'urgence pour la filière arachidière est de procéder à la reconstitution du capital semencier en mobilisant à la fois les chercheurs de l'Isra sur des variétés à cycle court mais aussi en faisant respecter scrupuleusement le cahier des charges par les opérateurs privés. En ce qui concerne le Cnia, sa composition doit être substantiellement revue en renforçant la présence des vrais producteurs et des techniciens de l'agriculture », a souligné le leader paysan qui réclame par ailleurs un audit du financement des dernières campagnes agricoles, au micro de la RFM.
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