Le président de la République, Abdoulaye Wade l'air médusé
Dire que, pourtant, des spécialistes n’avaient prédit aucun heurt pour le Sénégal conjointement à la crise économique mondiale. C’est évident que la crise est déjà là. Si au niveau des autorités on ne la sent pas – elle a soutenu à l’instar des autres pays africains, que la crise n’atteindra pas le Sénégal- c’est tout simplement parce qu’elle était déjà là depuis des décennies. En tant que pauvre on n’a toujours « compté » avant de manger.
Nonobstant, la conviction selon laquelle le pays ne sera pas touché, il a été développé en réaction au climat international délétère, une politique de subvention et de suppression de taxes, véritable manque à gagner pour les caisses de l’Etat comme a eu à le souligner dans son adresse à la nation, à la veille du nouvel an, le président de la république.
Les adversaires politiques du pouvoir, avaient déjà dénoncés ce prétexte. Le train de vie de l’Etat par çi, le clientélisme politique avec la création d’institutions et d’agences sans grande utilité par là, la mauvaise gestion des fonds publics de l’autre, autant d’explications pour fonder les origines de la crise nationale.
Alors que les fardeaux de la facture pétrolière pèsent encore sur les finances publiques, Abdoulaye Wade, chef de l’Etat du Sénégal, revient sur les dérapages observés aux ministères et surtout celui en charge du budget sans omettre l’implication des organismes bénéficiant d’une autonomie de gestion pour justifier la grosse accumulation de la dette intérieure avant de confirmer qu’en aucun moment il ne s’est agit de corruption et de malversation.
Cependant, l’erreur est humaine, a-t-il reconnu avant de préciser que le gouvernement s’est engagé à ne plus en refaire. Et de poursuivre en avançant que le Sénégal demeure crédible. La dette sera effacée au plus tard le 31 janvier 2009, de même que beaucoup de mesures et de projets sont en perspective.
Réduction des prix, suppression de la double facturation, baisse sur le transport, voilà à quoi l’on devrait s’attendre prochainement pour au moins calmer la colère des populations pour laquelle le président dit comprendre les souffrances sans se priver de snober l’action récente des Imams. Néanmoins, il s’est engagé dans des promesses que nous venons d’indiquer.
Ayant eu pour objectif de ne pas blesser les populations en les faisant supporter les couts excessifs de la conjoncture, le chef de l’Etat s’est donné le privilège de rappeler avec fierté les efforts réalisés dans le service public de l’électricité, l’accessibilité à l’eau et les réformes sur l’environnement des affaires. Il s’est également félicité des résultats de la GOANA et de la mobilisation des populations. Les agriculteurs se sont vus envoyer un message pour conserver une partie de leurs récoltes pour les semences et se préparer à une mutualisation du secteur de même qu’à une forte mécanisation.
Un projet qu’il faut saluer parce que la modernisation et l’organisation de l’agriculture est la stratégie la mieux partagée pour promouvoir ce secteur qui est à la base de l’économie locale. La responsabilisation des paysans face aux semences est fort logique. L’aide à la conservation et au traitement phytosanitaire également. D’un coté, comprenons cette responsabilisation, en nous référant au modèle de l’entrepreneur moderne soumis à une gymnastique entre ses gains, sa consommation et son investissement. D’un autre, par le fait que l’Etat de plus en plus dépourvu de ses capacités financières d’antan est en train de poser des choix sur des secteurs économiques – lesquels peuvent toujours être discutés, approuvés ou remises en cause - qu’il juge plus stratégique en termes d’impacts sociaux, politiques et économiques sur la structure nationale.
Ainsi Wade promet de supprimer des taxes par ci mais prévoit de se désengager dans l’avenir, de ses subventions par là. On donnerait bien de raisons supplémentaires à ses détracteurs politiques qui soutiennent que son gouvernement est en train de mettre à mort la filière arachidière. Nous convenons que c’est un projet compréhensible, si on interroge sur ce qui pourrait le motiver, mais il est encore, à ce stade, immature parce qu’il faudrait au préalable être dans les dispositions techniques et d’offre de substitution pour remplacer la valeur des produits de cette dernière filière sur le marché international.
L’arachide malgré qu’elle n’est plus compétitive au niveau international, le gouvernement a fait l’effort de le maintenir à un prix qui - d’ailleurs n’enchante pas tout le monde - reste autant convenable qu’injuste du fait respectivement du contexte international et de la force paysanne en sacrifice continue. Sur ce registre nous félicitons l’initiative gouvernementale même s’il reste beaucoup d’efforts à faire pour trouver une source de revenu adéquate aux paysans qui s’affaiblissent financièrement d’année en année face à une culture de moins en moins rentable dans le commerce mondial du fait des produits de substitution qui continuent d’envahir le marché mondial.
Le plan REVA ( retour vers l’agriculture) et l’insémination sont bien en vue dans les projets du président de la république, lesquels bien entendu pourraient conforter fondamentalement le secteur de l’agriculture. Ce, sans compter avec les infrastructures qui vont connaitre un début de matérialisation en 2009. C’est l’air des TGP, tenez vous bien et même air Téranga va être ressuscité. Cela étant, le recours à l’emprunt, la France ayant déjà donné le ton pour amoindrir les chocs exogènes sur l’économie nationale, est inéluctable. Ce qui nous place dans un contexte mondial.
Auparavant précisons que la crédibilité dont s’est targué Wade, n’a pas trop de mise devant l’urgence qui s’impose à soutenir le niveau de vie des populations et à aménager l’économie nationale pour sa meilleure intégration dans le marché mondial. La condition posée par les institutions internationales est « la capacitation productive » entre autres des PMA dans lesquels figure le Sénégal, selon la catégorisation faite par la conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement. Les capacités productives termes assez usités dans les cercles internationaux concernent à la fois les infrastructures, la formation et les moyens technologiques de très haute qualité pour ne pas dire innovantes. On comprend dès lors que l’on veuille, au Sénégal , mécaniser l’agriculture- ce qui n’est pas trop tôt- booster le secteur des sciences voire mathématique à travers la formation pour rejoindre l’idée de maître Wade et s’assurer d’infrastructures nécessaires de taille destinées à fixer les populations ou à favoriser l’économie de marché. Toutefois, le président de la république ne parle pas de recherche dans son allocution de fin d’année, laquelle serait le trait d’union entre l’agriculture et la petite ou grande industrie. Pourvu que l’on n’accouche pas de manchot au grand damne des populations qui ne sentiront pas l’effet des prochaines mesures.
Ceci pour dire aussi que la crédibilité est là tant que l’on se soumet à la direction internationale ; de ce fait les financements suivent. Par conséquent, il est moins convenant de parler de crédibilité.
A cela s’ajoute la question de l’emploi des jeunes qui a été accueilli avec une grande satisfaction à la déclaration du président de la république par la jeunesse qui a besoin de cette bouffée d’oxygène mais qui appréhende d’être une nouvelle fois « menée en bateau ». Maître Wade a annoncé que 15% des emplois qui seront crées seront jeunes. Qu’à cela ne tienne, tant mieux. Mais s’il vous plait, n’oublions pas les jeunes Kédovins.
Aussi, permettons-nous d’être critique et de soupçonner les sources de financement de ces emplois à venir face à la récession qui a déjà envahi les voies respiratoires de nos plus grands bailleurs. Il avait été annoncé qu’avec cette crise mondiale l’emploi en souffrirait et que les priorités seront désormais axées sur le national pour toutes les puissances économiques de surcroit bailleurs, en récession. Peu de temps après les TGP ont été annoncés, comprenant ainsi la création d’emploi pour les jeunes surtout ceux de la banlieue. Sur ce fait, attendons d’être édifié. Parce qu’il ne faut pas trop en faire. L’aide importe en finalité pour maintenir les pays du sud dans le marché mondial.
En développant les APD, les pays moins avancés bénéficiaires parviennent à produire, à relever leur niveau de vie et à répondre aux attentes internationales. Du moins, c’est ce qui est escompté.
L’agriculture qui constitue la base de l’économie nationale devrait pouvoir offrir des emplois. La contribution du plan Reva devrait impérativement passer par une modernisation du secteur si l’on sait qu’aujourd’hui toutes les demandes d’emploi se font hors du secteur agricole. Mais plus on recourt à la mécanisation moins le volume des emplois à pourvoir pour ce secteur est grand. Pour la masse de chômeurs qui attend, la situation ne changera pas pour autant et le rêve de l’eldorado se poursuivra.
Rappelons également , que le Sénégal est encore le seul pays parmi les pays africains à relever une nouvelle fois le défi d’atteindre les OMD en délai initialement requis. Ce qui choque, malheureusement, est que la demande sociale est encore là. Se réjouir du plan sésame parce qu’il porte ses fruits est bien naturel mais devrait amener encore à un dépassement afin de rehausser le niveau de vie des populations à travers une économie forte. 10.000 véhicules Samand- peugeot prévus pour 2009 est un pas mais demeurera confronté aux incertitudes et aux effets de désinvestissement de la crise mondiale surtout pour le marché de l’automobile dont la mévente est devenue hallucinante. Le marché africain ou ceux du Sud sont une soupape mais comme qui dit « commercer entre pauvres ne mène pas forcément à une grande vitesse d’accumulation du capital ». Sur ce plan les sénégalais gagneraient beaucoup à comprendre les choix de marché pour ces voitures, à la faveur bien entendu des caisses de l’Etat.
Outre le fait qu’il a été constaté et reconnu des erreurs internes de pilotage comme étant le facteur déterminant dans l’accumulation vertigineuse d’une dette intérieure qui a asphyxié certaines artères de l’économie nationale, nous soutenons que le Sénégal, en perspective, se cherche dans sa politique économique. Ce qui devrait amener le gouvernement à plus de concertation scientifique et politique. Pourquoi tourner le dos, une nouvelle fois, aux assises ?
Après tout, vive 2009 et que DIEU nous garde et nous assiste. Que le négre fondamental célébré prochainement sur notre terre à travers son art et sa culture puisse se sentir et se voir autrement afin d’optimiser au mieux ses ressources si rares avec ses besoins métissés continuellement croissants.
Pascal oudiane
Sociologue doctorant
oudianepascal@yahoo.fr
Nonobstant, la conviction selon laquelle le pays ne sera pas touché, il a été développé en réaction au climat international délétère, une politique de subvention et de suppression de taxes, véritable manque à gagner pour les caisses de l’Etat comme a eu à le souligner dans son adresse à la nation, à la veille du nouvel an, le président de la république.
Les adversaires politiques du pouvoir, avaient déjà dénoncés ce prétexte. Le train de vie de l’Etat par çi, le clientélisme politique avec la création d’institutions et d’agences sans grande utilité par là, la mauvaise gestion des fonds publics de l’autre, autant d’explications pour fonder les origines de la crise nationale.
Alors que les fardeaux de la facture pétrolière pèsent encore sur les finances publiques, Abdoulaye Wade, chef de l’Etat du Sénégal, revient sur les dérapages observés aux ministères et surtout celui en charge du budget sans omettre l’implication des organismes bénéficiant d’une autonomie de gestion pour justifier la grosse accumulation de la dette intérieure avant de confirmer qu’en aucun moment il ne s’est agit de corruption et de malversation.
Cependant, l’erreur est humaine, a-t-il reconnu avant de préciser que le gouvernement s’est engagé à ne plus en refaire. Et de poursuivre en avançant que le Sénégal demeure crédible. La dette sera effacée au plus tard le 31 janvier 2009, de même que beaucoup de mesures et de projets sont en perspective.
Réduction des prix, suppression de la double facturation, baisse sur le transport, voilà à quoi l’on devrait s’attendre prochainement pour au moins calmer la colère des populations pour laquelle le président dit comprendre les souffrances sans se priver de snober l’action récente des Imams. Néanmoins, il s’est engagé dans des promesses que nous venons d’indiquer.
Ayant eu pour objectif de ne pas blesser les populations en les faisant supporter les couts excessifs de la conjoncture, le chef de l’Etat s’est donné le privilège de rappeler avec fierté les efforts réalisés dans le service public de l’électricité, l’accessibilité à l’eau et les réformes sur l’environnement des affaires. Il s’est également félicité des résultats de la GOANA et de la mobilisation des populations. Les agriculteurs se sont vus envoyer un message pour conserver une partie de leurs récoltes pour les semences et se préparer à une mutualisation du secteur de même qu’à une forte mécanisation.
Un projet qu’il faut saluer parce que la modernisation et l’organisation de l’agriculture est la stratégie la mieux partagée pour promouvoir ce secteur qui est à la base de l’économie locale. La responsabilisation des paysans face aux semences est fort logique. L’aide à la conservation et au traitement phytosanitaire également. D’un coté, comprenons cette responsabilisation, en nous référant au modèle de l’entrepreneur moderne soumis à une gymnastique entre ses gains, sa consommation et son investissement. D’un autre, par le fait que l’Etat de plus en plus dépourvu de ses capacités financières d’antan est en train de poser des choix sur des secteurs économiques – lesquels peuvent toujours être discutés, approuvés ou remises en cause - qu’il juge plus stratégique en termes d’impacts sociaux, politiques et économiques sur la structure nationale.
Ainsi Wade promet de supprimer des taxes par ci mais prévoit de se désengager dans l’avenir, de ses subventions par là. On donnerait bien de raisons supplémentaires à ses détracteurs politiques qui soutiennent que son gouvernement est en train de mettre à mort la filière arachidière. Nous convenons que c’est un projet compréhensible, si on interroge sur ce qui pourrait le motiver, mais il est encore, à ce stade, immature parce qu’il faudrait au préalable être dans les dispositions techniques et d’offre de substitution pour remplacer la valeur des produits de cette dernière filière sur le marché international.
L’arachide malgré qu’elle n’est plus compétitive au niveau international, le gouvernement a fait l’effort de le maintenir à un prix qui - d’ailleurs n’enchante pas tout le monde - reste autant convenable qu’injuste du fait respectivement du contexte international et de la force paysanne en sacrifice continue. Sur ce registre nous félicitons l’initiative gouvernementale même s’il reste beaucoup d’efforts à faire pour trouver une source de revenu adéquate aux paysans qui s’affaiblissent financièrement d’année en année face à une culture de moins en moins rentable dans le commerce mondial du fait des produits de substitution qui continuent d’envahir le marché mondial.
Le plan REVA ( retour vers l’agriculture) et l’insémination sont bien en vue dans les projets du président de la république, lesquels bien entendu pourraient conforter fondamentalement le secteur de l’agriculture. Ce, sans compter avec les infrastructures qui vont connaitre un début de matérialisation en 2009. C’est l’air des TGP, tenez vous bien et même air Téranga va être ressuscité. Cela étant, le recours à l’emprunt, la France ayant déjà donné le ton pour amoindrir les chocs exogènes sur l’économie nationale, est inéluctable. Ce qui nous place dans un contexte mondial.
Auparavant précisons que la crédibilité dont s’est targué Wade, n’a pas trop de mise devant l’urgence qui s’impose à soutenir le niveau de vie des populations et à aménager l’économie nationale pour sa meilleure intégration dans le marché mondial. La condition posée par les institutions internationales est « la capacitation productive » entre autres des PMA dans lesquels figure le Sénégal, selon la catégorisation faite par la conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement. Les capacités productives termes assez usités dans les cercles internationaux concernent à la fois les infrastructures, la formation et les moyens technologiques de très haute qualité pour ne pas dire innovantes. On comprend dès lors que l’on veuille, au Sénégal , mécaniser l’agriculture- ce qui n’est pas trop tôt- booster le secteur des sciences voire mathématique à travers la formation pour rejoindre l’idée de maître Wade et s’assurer d’infrastructures nécessaires de taille destinées à fixer les populations ou à favoriser l’économie de marché. Toutefois, le président de la république ne parle pas de recherche dans son allocution de fin d’année, laquelle serait le trait d’union entre l’agriculture et la petite ou grande industrie. Pourvu que l’on n’accouche pas de manchot au grand damne des populations qui ne sentiront pas l’effet des prochaines mesures.
Ceci pour dire aussi que la crédibilité est là tant que l’on se soumet à la direction internationale ; de ce fait les financements suivent. Par conséquent, il est moins convenant de parler de crédibilité.
A cela s’ajoute la question de l’emploi des jeunes qui a été accueilli avec une grande satisfaction à la déclaration du président de la république par la jeunesse qui a besoin de cette bouffée d’oxygène mais qui appréhende d’être une nouvelle fois « menée en bateau ». Maître Wade a annoncé que 15% des emplois qui seront crées seront jeunes. Qu’à cela ne tienne, tant mieux. Mais s’il vous plait, n’oublions pas les jeunes Kédovins.
Aussi, permettons-nous d’être critique et de soupçonner les sources de financement de ces emplois à venir face à la récession qui a déjà envahi les voies respiratoires de nos plus grands bailleurs. Il avait été annoncé qu’avec cette crise mondiale l’emploi en souffrirait et que les priorités seront désormais axées sur le national pour toutes les puissances économiques de surcroit bailleurs, en récession. Peu de temps après les TGP ont été annoncés, comprenant ainsi la création d’emploi pour les jeunes surtout ceux de la banlieue. Sur ce fait, attendons d’être édifié. Parce qu’il ne faut pas trop en faire. L’aide importe en finalité pour maintenir les pays du sud dans le marché mondial.
En développant les APD, les pays moins avancés bénéficiaires parviennent à produire, à relever leur niveau de vie et à répondre aux attentes internationales. Du moins, c’est ce qui est escompté.
L’agriculture qui constitue la base de l’économie nationale devrait pouvoir offrir des emplois. La contribution du plan Reva devrait impérativement passer par une modernisation du secteur si l’on sait qu’aujourd’hui toutes les demandes d’emploi se font hors du secteur agricole. Mais plus on recourt à la mécanisation moins le volume des emplois à pourvoir pour ce secteur est grand. Pour la masse de chômeurs qui attend, la situation ne changera pas pour autant et le rêve de l’eldorado se poursuivra.
Rappelons également , que le Sénégal est encore le seul pays parmi les pays africains à relever une nouvelle fois le défi d’atteindre les OMD en délai initialement requis. Ce qui choque, malheureusement, est que la demande sociale est encore là. Se réjouir du plan sésame parce qu’il porte ses fruits est bien naturel mais devrait amener encore à un dépassement afin de rehausser le niveau de vie des populations à travers une économie forte. 10.000 véhicules Samand- peugeot prévus pour 2009 est un pas mais demeurera confronté aux incertitudes et aux effets de désinvestissement de la crise mondiale surtout pour le marché de l’automobile dont la mévente est devenue hallucinante. Le marché africain ou ceux du Sud sont une soupape mais comme qui dit « commercer entre pauvres ne mène pas forcément à une grande vitesse d’accumulation du capital ». Sur ce plan les sénégalais gagneraient beaucoup à comprendre les choix de marché pour ces voitures, à la faveur bien entendu des caisses de l’Etat.
Outre le fait qu’il a été constaté et reconnu des erreurs internes de pilotage comme étant le facteur déterminant dans l’accumulation vertigineuse d’une dette intérieure qui a asphyxié certaines artères de l’économie nationale, nous soutenons que le Sénégal, en perspective, se cherche dans sa politique économique. Ce qui devrait amener le gouvernement à plus de concertation scientifique et politique. Pourquoi tourner le dos, une nouvelle fois, aux assises ?
Après tout, vive 2009 et que DIEU nous garde et nous assiste. Que le négre fondamental célébré prochainement sur notre terre à travers son art et sa culture puisse se sentir et se voir autrement afin d’optimiser au mieux ses ressources si rares avec ses besoins métissés continuellement croissants.
Pascal oudiane
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