En économie, l’optimum renvoie à la situation la plus favorable pour les consommateurs, les producteurs, l’État ou tous ces acteurs pris ensemble. On utilise le concept d’optimum de premier rang ou de second rang (second best) notamment dans l’analyse des politiques publiques visant à maximiser le bien-être de la population, particulièrement pour la tarification (fixation des prix de l’électricité , de l’eau, du ticket du TER, du péage) mais aussi sur les questions de redistribution (bourse de sécurité familiale, politiques de gratuité de certains services).
L’optimum de Pareto est la situation dans laquelle on ne peut pas améliorer la satisfaction d’un individu sans détériorer celle d’un autre. Idrissa Seck ne peut pas améliorer son confort en tant que candidat à l’élection présidentielle sans détériorer la situation de Macky Sall à qui on prête l’intention de se présenter.
L’optimum de Pareto dépend de ce qu’on appelle « les allocations initiales », c’est-à-dire ce que chacun possédait au départ. Par exemple lorsque Macky nommait Idy à la tête du conseil économique, social et environnemental (CESE), il y a eu certainement une entente sur certains points comme un soutien éventuel à l’élection présidentielle à venir.
Chaque type d’entente, pour ne pas dire chaque type de « deal », correspond à un optimum de Pareto donné. Si vous rassemblez tous les optima de Pareto, vous avez ce qu’on appelle la courbe des contrats qui peut être définie comme l’ensemble des compromis mutuellement avantageux entre Idy et Macky.
Le problème c’est qu’avec Sonko qui vit encore (au sens politique du terme), le programme initial semble avoir été faussé. Donc les allocations initiales entre Macky et Idy doivent être révisées et le dilemme pour Idy est que Macky s’emmure dans un silence assourdissant qui le tympanise.
En analysant les précautions prises par Idrissa Seck lorsqu’il parle de Macky Sall, on voit qu’il veut éviter la rupture brutale et qu’il est en train de se déplacer le long de la courbe des contrats en espérant y rencontrer Macky; ce qui serait le seul choc sans dégâts puisque tout point de rencontre entre eux constitue un optimum de Pareto. C’est l’absence de rencontre (choc) qui aurait l’effet d’un accident de la circulation.
Pr Abou KANE
FASEG/UCAD
L’optimum de Pareto est la situation dans laquelle on ne peut pas améliorer la satisfaction d’un individu sans détériorer celle d’un autre. Idrissa Seck ne peut pas améliorer son confort en tant que candidat à l’élection présidentielle sans détériorer la situation de Macky Sall à qui on prête l’intention de se présenter.
L’optimum de Pareto dépend de ce qu’on appelle « les allocations initiales », c’est-à-dire ce que chacun possédait au départ. Par exemple lorsque Macky nommait Idy à la tête du conseil économique, social et environnemental (CESE), il y a eu certainement une entente sur certains points comme un soutien éventuel à l’élection présidentielle à venir.
Chaque type d’entente, pour ne pas dire chaque type de « deal », correspond à un optimum de Pareto donné. Si vous rassemblez tous les optima de Pareto, vous avez ce qu’on appelle la courbe des contrats qui peut être définie comme l’ensemble des compromis mutuellement avantageux entre Idy et Macky.
Le problème c’est qu’avec Sonko qui vit encore (au sens politique du terme), le programme initial semble avoir été faussé. Donc les allocations initiales entre Macky et Idy doivent être révisées et le dilemme pour Idy est que Macky s’emmure dans un silence assourdissant qui le tympanise.
En analysant les précautions prises par Idrissa Seck lorsqu’il parle de Macky Sall, on voit qu’il veut éviter la rupture brutale et qu’il est en train de se déplacer le long de la courbe des contrats en espérant y rencontrer Macky; ce qui serait le seul choc sans dégâts puisque tout point de rencontre entre eux constitue un optimum de Pareto. C’est l’absence de rencontre (choc) qui aurait l’effet d’un accident de la circulation.
Pr Abou KANE
FASEG/UCAD
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