Le Syndicat national des gens de mer de l’offshore pétrole et gaz du Sénégal (SNGMS) exige la levée de la suspension par la direction générale de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM) de la grille salariale dans le secteur de l’offshore, du pétrole et du gaz.
« L’ANAM a émis une grille salariale provisoire le 9 décembre dernier avec une promesse d’achever incessamment la convention offshore (pétrole et gaz) du Sénégal. Cette grille salariale aura installé une accalmie avec la nette amélioration des salaires. Mais à peine entrée en vigueur, la grille provisoire a été suspendue par le directeur général de l’ANAM par une note circulaire, datant du 30 mai 2022 », a regretté é Cheikh Tidiane Ndiaye, secrétaire général du SNGMS dans des propos rapportés par l’Aps.
« Jusque-là, le vide juridique persiste. Les salaires des travailleurs marins évoluant dans l’offshore sont toujours arbitrairement déterminés par les sociétés intérimaires », lit-on dans le manifeste du syndicat remis aux médias lors d’une conférence de presse tenue lundi à Dakar.
La structure syndicale « exige une non-ingérence du ministère du travail dans les affaires maritimes ». Les syndicalistes ont expliqué que le 21 octobre dernier le Ministère du Travail à travers une note circulaire de la Direction du travail et de la sécurité sociale « s’était positionné comme ministère de tutelle d’une partie des marins travaillant en offshore ».
« Cette volonté de s’accaparer une frange des gens de mer en se basant sur une interprétation de l’article 302 du code de la marine marchande cache certainement des ambitions inavouées qui méritent toute l’attention du monde maritime », a souligné Cheikh Tidiane Ndiaye.
Evoquant le secteur de la marine marchande, "le syndicat souligne qu’une réalisation matérielle et logistique du secteur s’avère plus que nécessaire pour voir le secteur de la marine marchande s’aligner aux normes et aux exigences actuelles à l’ère de l’exploitation offshore du pétrole et du gaz au Sénégal ".
« L’ANAM a émis une grille salariale provisoire le 9 décembre dernier avec une promesse d’achever incessamment la convention offshore (pétrole et gaz) du Sénégal. Cette grille salariale aura installé une accalmie avec la nette amélioration des salaires. Mais à peine entrée en vigueur, la grille provisoire a été suspendue par le directeur général de l’ANAM par une note circulaire, datant du 30 mai 2022 », a regretté é Cheikh Tidiane Ndiaye, secrétaire général du SNGMS dans des propos rapportés par l’Aps.
« Jusque-là, le vide juridique persiste. Les salaires des travailleurs marins évoluant dans l’offshore sont toujours arbitrairement déterminés par les sociétés intérimaires », lit-on dans le manifeste du syndicat remis aux médias lors d’une conférence de presse tenue lundi à Dakar.
La structure syndicale « exige une non-ingérence du ministère du travail dans les affaires maritimes ». Les syndicalistes ont expliqué que le 21 octobre dernier le Ministère du Travail à travers une note circulaire de la Direction du travail et de la sécurité sociale « s’était positionné comme ministère de tutelle d’une partie des marins travaillant en offshore ».
« Cette volonté de s’accaparer une frange des gens de mer en se basant sur une interprétation de l’article 302 du code de la marine marchande cache certainement des ambitions inavouées qui méritent toute l’attention du monde maritime », a souligné Cheikh Tidiane Ndiaye.
Evoquant le secteur de la marine marchande, "le syndicat souligne qu’une réalisation matérielle et logistique du secteur s’avère plus que nécessaire pour voir le secteur de la marine marchande s’aligner aux normes et aux exigences actuelles à l’ère de l’exploitation offshore du pétrole et du gaz au Sénégal ".
Autres articles
-
Sénégal : Les prix à la consommation augmentent de 1 % au troisième trimestre 2024, selon l’ANSD
-
10e Revue Annuelle des Réformes de l'UEMOA : le Sénégal évalue ses progrès dans l'intégration régionale
-
Sénégal : le rapport 2024 de la CNUCED met en lumière les défis de la dette, la dépendance aux matières premières ...
-
Coût de la vie et surplus pétrolier : la Banque mondiale dévoile ses prévisions jusqu'en 2026
-
Sécheresse : les femmes produisent 80 % de l’alimentation dans les pays en développement mais possèdent moins de 20 % des terres (ONU)