La campagne électorale de toutes les dérives. A Ziguinchor, cette petite phrase résume l’état de la campagne sans merci que se mène les deux camps rivaux. Le vétéran Robert Sagna et le novice Abdoulaye Baldé se sont tristement illustrés durant cette campagne de charme en direction des électeurs ziguinchorois. Violences électorales, menaces de morts, écarts de langage, discours à forts relents ethniques, insultes... Tout y passe. Il ne manquait plus que des cocktails molotov et des milices armées pour donner à cette campagne des allures de guérilla.
A court d’arguments électoraux, les deux camps se sont mesurés sur le terrain des insultes. C’est à qui choquerait le plus. Pourtant, ce qu’un peuple attend d’un homme politique en période électorale, c’est de l’initiative, un programme et une volonté de préserver les acquis sociaux. Pas une attitude de va-t-en guerre inutile. Surtout dans une région meurtrie par une rébellion armée qui n’a que trop durée.
Invoquer un argument aussi sensible que l’ethnie n’est pas et n’a jamais été opportun en période électorale. A la base du génocide rwandais, il y avait un conflit ethnique entre Hutus et Tutsi. Récemment au Kenya, les Luos et les Kiyukus se sont entretués après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle qui ont divisé le pays en deux blocs. Un peuple ne sort jamais indemne de ce genre de confrontation.
Abdoulaye Baldé et Robert Sagna le savent. Une élection aussi importante soit-elle ne saurait justifier autant de dérives. Taire son égo et mettre en avant les intérêts du peuple devraient être le sacerdoce de tout homme politique responsable. Invoquer des arguments ethniques, user d’un langage de charretier quand on est censé représenter ce qu’un peuple a de plus élitiste n’est pas noble. La Casamance, cette belle terre, toujours fière d’exhiber ses cimetières mixtes, ses noms de famille de toutes les consonances ethniques n’a pas besoin de fossoyeur de la paix sociale.
A court d’arguments électoraux, les deux camps se sont mesurés sur le terrain des insultes. C’est à qui choquerait le plus. Pourtant, ce qu’un peuple attend d’un homme politique en période électorale, c’est de l’initiative, un programme et une volonté de préserver les acquis sociaux. Pas une attitude de va-t-en guerre inutile. Surtout dans une région meurtrie par une rébellion armée qui n’a que trop durée.
Invoquer un argument aussi sensible que l’ethnie n’est pas et n’a jamais été opportun en période électorale. A la base du génocide rwandais, il y avait un conflit ethnique entre Hutus et Tutsi. Récemment au Kenya, les Luos et les Kiyukus se sont entretués après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle qui ont divisé le pays en deux blocs. Un peuple ne sort jamais indemne de ce genre de confrontation.
Abdoulaye Baldé et Robert Sagna le savent. Une élection aussi importante soit-elle ne saurait justifier autant de dérives. Taire son égo et mettre en avant les intérêts du peuple devraient être le sacerdoce de tout homme politique responsable. Invoquer des arguments ethniques, user d’un langage de charretier quand on est censé représenter ce qu’un peuple a de plus élitiste n’est pas noble. La Casamance, cette belle terre, toujours fière d’exhiber ses cimetières mixtes, ses noms de famille de toutes les consonances ethniques n’a pas besoin de fossoyeur de la paix sociale.
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