Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur, a ouvert la cérémonie de lancement officiel du Rapport ITIE 2022. Dans son allocution, le ministre a souligné l'importance de la collaboration entre les entreprises pétrolières, gazières, minières, les Organisations de la Société Civile et l'État sénégalais pour la réalisation de ce rapport.
« Le Sénégal, depuis son adhésion à l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) en 2013, a pris des mesures conséquentes pour renforcer la gestion des ressources naturelles. Le ministre a cité des exemples concrets, comme la révision du Code minier en 2016, l'adoption des codes pétrolier et gazier en 2019 et 2020 respectivement, ainsi que d'autres textes de loi visant à encadrer et à promouvoir la transparence dans l'exploitation des ressources naturelles », a-t-il soutenu.
Selon lui, cette série de réformes profondes a abouti à la création d'un cadre légal et réglementaire solide, favorisant une mobilisation accrue des recettes issues de l'exploitation des ressources naturelles. M. Fall a également évoqué la mise en place d'un Registre des Bénéficiaires Effectifs pour le secteur extractif et la mise en ligne des cadastres pétrolier et minier, soulignant l'engagement du Sénégal à gérer ses ressources de manière transparente et au bénéfice des communautés.
Poursuivant, il a salué les efforts de toutes les parties prenantes, soulignant le dialogue constructif entre l'État, le secteur privé et les organisations de la société civile. Il a mis en avant la reconnaissance du Conseil d'Administration de l'ITIE à l'égard de ces efforts, illustrée par une évaluation très positive du Sénégal dans la mise en œuvre de l'ITIE.
Inclusion de la Société civile
Pour Pape Fara Diallo, président de l’association « Publiez ce que vous payez » et représentant de la société civile, celle-ci a toute sa place au sein du comité nationalité internes de responsabilité confiée à ses membres, mais aussi en termes de prise en compte.
« Dans le secteur extractive dans d'autres pays, c'est ce secteur qui a précipité les crises sociale, crise politique, (…), mais au Sénégal, nous touchons du bois et nous saluons la responsabilité de l'État du Sénégal. Cela montre la régularité du Sénégal, du comité national qui est un gage de transparence et de bonne volonté de la part de l'État du Sénégal. La société civile a joué un rôle extrêmement important pour promouvoir nos débats publics avant sur la gouvernance des industries extractives. Vous n'êtes pas sans savoir qu'il y a eu des débats très houleux au Sénégal sur les questions de gouvernance des émissions extractives mais nous faisons partie de cette société civile qui considère que dans le débat public doit être savant pour être utile c'est pourquoi on considérant que l'idée constitue un formidable outil », a souligné M. Diallo.
Il ajoute: « parmi ces défis il y a un plaidoyer que nous voulons lancer sur les revenus du secteur extractif qui ne cesse de d'augmenter d'année en année. Le cadre de gouvernance parce que au Sénégal, les réformes et les débats publics ont précédé l'exploitation des ressources d'hydrocarbures. Le plaidoyer, c'est faire en sorte que toutes les réformes du secteur du cadre juridique et réglementaire du secteur extracteur, les revenus générés puissent avoir un impact cette fois pour les communautés, parce qu’il nous semble que l'État privilégie la mobilisation des ressources macroéconomiques, mais l'impact extractive sur la vie des communautés, quelqu'un a rappelé tout à l'heure que les ressources naturelles appartiennent au peuple, mais comment faire pour transformer ces revenus et toutes les réformes là en véritable impact sur la vie des communautés et des populations afin que celle-ci puisse se retrouver dans la gouvernance des industries extractives », a-t-il sollicité.
Le Rapport ITIE 2022, dévoilant une contribution du secteur extractif évaluée à 275,33 milliards FCFA, dont 242,30 milliards affectés au budget de l'État, a été rendu public lors de cette cérémonie.
« Le Sénégal, depuis son adhésion à l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) en 2013, a pris des mesures conséquentes pour renforcer la gestion des ressources naturelles. Le ministre a cité des exemples concrets, comme la révision du Code minier en 2016, l'adoption des codes pétrolier et gazier en 2019 et 2020 respectivement, ainsi que d'autres textes de loi visant à encadrer et à promouvoir la transparence dans l'exploitation des ressources naturelles », a-t-il soutenu.
Selon lui, cette série de réformes profondes a abouti à la création d'un cadre légal et réglementaire solide, favorisant une mobilisation accrue des recettes issues de l'exploitation des ressources naturelles. M. Fall a également évoqué la mise en place d'un Registre des Bénéficiaires Effectifs pour le secteur extractif et la mise en ligne des cadastres pétrolier et minier, soulignant l'engagement du Sénégal à gérer ses ressources de manière transparente et au bénéfice des communautés.
Poursuivant, il a salué les efforts de toutes les parties prenantes, soulignant le dialogue constructif entre l'État, le secteur privé et les organisations de la société civile. Il a mis en avant la reconnaissance du Conseil d'Administration de l'ITIE à l'égard de ces efforts, illustrée par une évaluation très positive du Sénégal dans la mise en œuvre de l'ITIE.
Inclusion de la Société civile
Pour Pape Fara Diallo, président de l’association « Publiez ce que vous payez » et représentant de la société civile, celle-ci a toute sa place au sein du comité nationalité internes de responsabilité confiée à ses membres, mais aussi en termes de prise en compte.
« Dans le secteur extractive dans d'autres pays, c'est ce secteur qui a précipité les crises sociale, crise politique, (…), mais au Sénégal, nous touchons du bois et nous saluons la responsabilité de l'État du Sénégal. Cela montre la régularité du Sénégal, du comité national qui est un gage de transparence et de bonne volonté de la part de l'État du Sénégal. La société civile a joué un rôle extrêmement important pour promouvoir nos débats publics avant sur la gouvernance des industries extractives. Vous n'êtes pas sans savoir qu'il y a eu des débats très houleux au Sénégal sur les questions de gouvernance des émissions extractives mais nous faisons partie de cette société civile qui considère que dans le débat public doit être savant pour être utile c'est pourquoi on considérant que l'idée constitue un formidable outil », a souligné M. Diallo.
Il ajoute: « parmi ces défis il y a un plaidoyer que nous voulons lancer sur les revenus du secteur extractif qui ne cesse de d'augmenter d'année en année. Le cadre de gouvernance parce que au Sénégal, les réformes et les débats publics ont précédé l'exploitation des ressources d'hydrocarbures. Le plaidoyer, c'est faire en sorte que toutes les réformes du secteur du cadre juridique et réglementaire du secteur extracteur, les revenus générés puissent avoir un impact cette fois pour les communautés, parce qu’il nous semble que l'État privilégie la mobilisation des ressources macroéconomiques, mais l'impact extractive sur la vie des communautés, quelqu'un a rappelé tout à l'heure que les ressources naturelles appartiennent au peuple, mais comment faire pour transformer ces revenus et toutes les réformes là en véritable impact sur la vie des communautés et des populations afin que celle-ci puisse se retrouver dans la gouvernance des industries extractives », a-t-il sollicité.
Le Rapport ITIE 2022, dévoilant une contribution du secteur extractif évaluée à 275,33 milliards FCFA, dont 242,30 milliards affectés au budget de l'État, a été rendu public lors de cette cérémonie.
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