La radiation d’Ousmane Sonko n’est pas une surprise. Ceux qui avaient menacé de radier des centaines d’enseignants, n’ont pas tremblé au moment de couper la tête d’un fonctionnaire «rebelle». Cette décision suit la logique extrémiste des députés Moustapha Cissé Lô et Moustapha Diakhaté qui ont accusé cet Inspecteur principal des Impôts et des Domaines d’avoir diffusé des secrets d’État.
Seulement, ces parlementaires qui sont censés représenter les intérêts du peuple ne devraient pas ignorer que la démocratie ne saurait s’accommoder de méthodes clandestines de gouvernement. Leur rôle devrait être de demander la mise sur pied d’une commission pour faire la lumière sur ces affaires aussi scabreuses les unes que les autres, et voir si les accusations de Sonko sont avérées ou pas. Hélas, le Pouvoir a adopté la méthode radicale. La plus facile. Elle ne nécessite aucune réflexion sérieuse. L’essentiel étant de parvenir à ses fins. Par tous les moyens possibles.
Macky et les siens ont déjà fait d’Ousmane Sonko un héros, écrivions-nous. L’homme n’était pas un foudre de guerre dans la jungle politique sénégalaise. Il gagne aujourd’hui sur tous les tableaux. Demain, d’autres gouvernants pourraient le «rétablir dans ses droits». Parce qu’en réalité, «il n’y a pas de justice, il n’y a que des hommes». Hélas pour ceux qui rêvaient de rupture. Sonko peut à présent goûter aux délices d’une notoriété qui lui a été construite. L’important, toutefois, est d’en faire un bon usage politique.
Seulement, ces parlementaires qui sont censés représenter les intérêts du peuple ne devraient pas ignorer que la démocratie ne saurait s’accommoder de méthodes clandestines de gouvernement. Leur rôle devrait être de demander la mise sur pied d’une commission pour faire la lumière sur ces affaires aussi scabreuses les unes que les autres, et voir si les accusations de Sonko sont avérées ou pas. Hélas, le Pouvoir a adopté la méthode radicale. La plus facile. Elle ne nécessite aucune réflexion sérieuse. L’essentiel étant de parvenir à ses fins. Par tous les moyens possibles.
Macky et les siens ont déjà fait d’Ousmane Sonko un héros, écrivions-nous. L’homme n’était pas un foudre de guerre dans la jungle politique sénégalaise. Il gagne aujourd’hui sur tous les tableaux. Demain, d’autres gouvernants pourraient le «rétablir dans ses droits». Parce qu’en réalité, «il n’y a pas de justice, il n’y a que des hommes». Hélas pour ceux qui rêvaient de rupture. Sonko peut à présent goûter aux délices d’une notoriété qui lui a été construite. L’important, toutefois, est d’en faire un bon usage politique.
Autres articles
-
Education des autistes au Sénégal: mettre en place un programme d'inclusion scolaire (Contribution)
-
La sortie du franc CFA par le Sénégal est un sujet complexe qui suscite de nombreux débats (Par Babacar Bitèye)
-
Trump défilé de la démocratie : les contre-pouvoirs au bord de la rupture (Par Magaye GAYE)
-
Propositions pour une consolidation de l’Etat de droit au Sénégal : nécessité d’une responsabilité pénale effective du Chef de l’Etat, des membres du Gouvernement, des députés et des magistrats
-
Et si nous repensions la notion d'employabilité?