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Chronique
Quels plans d’urgence pour sortir le Sénégal du supplice des inondations? Certainement pas cette pratique en mode consistant à recueillir les avis de personnes inhabiles à fournir dans ce domaine une explication qui ne puisse dépasser l’assertion « ndox du bayi yoonam » (l’eau ne cesse de suivre sa tracée). Aujourd’hui, même si l’imprégnation de tous pour éradiquer ce tourment national est à magnifier, force est de reconnaitre que la méthode usitée surtout par les autorités et les médias, ne tend forcément pas vers le décantage.
En effet, au moment où des avis d’experts pour extirper les eaux de pluie hors des demeures semblent plus qu’urgents, on se demande si vraiment le Sénégal regorge encore de connaisseurs en matière d’aménagement et de d’assainissement. Par ailleurs, si la presse pour on ne sait quelle raison, ne s’évertue pas à aller vers les personnes instruites en la matière, il en est de même chez les gouvernants qui pour la plupart, laissent intervenir des personnes dont le domaine de prédilection est autre que les effets pouvant causer ou parer aux inondations. Le passage d’El Hadj Kassé dans l’émission « Remue-ménage » de la RFM du 26 juillet est un titre illustratif de ce phénomène de vouloir faire de la « voile sans vent » dans lequel se versent indûment les autorités avec la complicité inconsciente ou volontaire de nos confrères. Inutile de rappeler alors que même si le discours était beau, le patron du pool de communication du président de la République naviguait à contre-bord, à force de servir des explications dans un domaine qui est loin d’être le sien. Le président de la République qui a écourté son voyage et qui s’est dépêché dans les zones inondées, tout comme son premier ministre, ont certes montré leur consternation face à la détresse des populations, mais l’absence d’experts réels à leurs côtés pour édifier sur les solutions à adopter pour mettre fin à cette angoisse nationale, ne rassure point ceux qui pataugent encore dans les eaux et qui gardent désespérément la nostalgie d’une vie décente et saine où les odeurs et les maladies chroniques n’ont pas leur place. Si la forte mobilisation et la solidarité du peuple sénégalais qui, pour une première, n’a pas attendu la main de l’Etat pour vider ses eaux, ont mis en évidence la Rupture tant prônée, l’attitude des responsables qui peinent toujours à désigner les personnes ressources face aux problèmes, laisse constater une continuité désolante dans la manière de gouverner. Dans tous les cas, outre les milliards collectés, une solution technique qui semble tout aussi pressante, ne pourrait émaner de mains inexpertes. Alors la parole aux expérimentés dans cet art pour soulager le Sénégal de la noyade dont il est menacé.
La presse était dernièrement mise sur le banc des accusés dans l’affaire relative à des prédications de catastrophes sur Dakar, notamment le crash d’un avion sur l’Université de Dakar. Des experts (journalistes, sociologues) et de simples citoyens ont accusé la presse d’être à la base de l’amplification de cette situation pour avoir fait la promotion des prédicateurs et voyants aux visions catastrophiques. Les condamnations sont unanimes. Tout cela est évident, il fallait s’y attendre, c’est certainement le début de toutes les dérives. Surtout que les autorités publiques semblent se satisfaire de cette situation en laissant des obscurantistes exploiter la misère des populations avec l’aide de certains animateurs et journalistes, des complices intéressés. Un animateur ou un journaliste avec ou sans un niveau intellectuel qui ne peut pas faire la part des choses entre ses propres croyances et son devoir d’agir pour l’intérêt général, pris dans la tourmente de la concurrence féroce, il va droit à la dérive avec toutes les conséquences pour sa société.
C’est bon de faire des analyses dans les généralités mais il faut oser surtout pointer du doigt les animateurs et journalistes qui sont à la base de la promotion de ces obscurantistes pires que certains enturbannés au nord du Mali. Nous pouvons accuser directement tous les journalistes et animateurs qui ont invité par exemple la dame dite Selbé Ndom. Elle a profité de ces occasions face au public pour dépasser les simples histoires de verdict de combat de lutte. Elle parle maintenant de politique et de société. Il appartient aux autorités policières et judiciaires de demander à cette dame de retourner dans son trou comme ceux et celles qui s’engouffrent dans ces pistes de l’irrationnel. Sinon le peuple pour ne pas dire d’honnêtes citoyens vont se lever pour dire « y en a marre ! ». L’autorité publique sera responsable de quelque soulèvement pour fermer le bec à ces auteurs de trouble à l’ordre public. Des personnes avaient menacé par exemple de marcher sur SEN TV (télévision privée) pour dénoncer la diffusion du défilé « miss diongoma ». C’est la télé qui a fini par reculer. Alors le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) doit s’inspirer de cet engagement en arrêtant ses avis trimestriels pour aller jusqu’au bout en arrêtant la diffusion de certaines émissions ou retirer la licence d’exploitation de certains patrons de presse. C’est seulement dans ce cas qu’on comprendra le dégoût du public vis-à-vis d’une certaine presse. Les animateurs de cette dernière seront seuls dans leur studio pour se défendre et nous comprendrons à jamais leur dictature médiatique au nom d’un public qui n’existe pas. Vous vous rappelez certainement de l’homme qui faisait la promotion « du mariage temporaire », un jour il est cueilli à la fin d’une émission dans les locaux de la RDV, depuis c’est motus et bouche cousue. Nous attendons la même détermination de la part de la police et de la justice car ce ne sont pas les médias guidés par la concurrence, des journalistes et animateurs qui vivent dans le même monde que ces voyants qui vont penser aux conséquences sur la société. Nous pouvons avoir espoir avec la conjugaison de « la rigueur allemande » de notre ministre de la communication et la promesse de rupture des nouvelles autorités. Seulement Sidy Lamine Niasse pense que ce sont des Goebbels qui entourent le président Macky Sall. Et si le dernier mot revenait au peuple, à la société. Il ne s`agit point d`acharnement sur la personne du billettiste Sucré – Salé du journal Le Quotidien. Cependant en lisant son texte de ce mercredi 11 juillet, intitulé ``Machiavel était Sénégalais``, je n`ai pu me retenir de reparler de lui, non pour critiquer son billet dans sa forme, mais cette fois ci dans son fond.
Premièrement, en voulant paraphraser le Florentin Nicolas Machiavel, auteur du fameux livre Le Prince, Sucré – Salé écrit : `` les moyens justifient la fin``. D`abord, c`est le contraire qu`il fallait écrire, à savoir : ``la fin justifie les moyens`` ! Ensuite, il est faux d`attribuer cette phrase à Machiavel qui ne l`a jamais écrite dans ses ouvrages. Ses interprètes ont noté que pour Machiavel, celui qui veut accéder au pouvoir ou le conserver ne doit point faire cas de la moralité des moyens qu`il utilise, mais doit simplement viser l`efficacité du résultat (par exemple, le Chef de l`Etat peut, sans remords, tuer son Premier Ministre afin de calmer le peuple et préserver son pouvoir !). Tirant les leçons de ce réalisme froid et calculateur qui traverse son œuvre, ces interprètes ont pu dire qu’avec Machiavel, s’ouvre un nouveau paradigme où ``la fin justifie les moyens`` !
Mais cette phrase n`est pas sortie de la plume de Machiavel lui-même. C`est de la même manière, du reste, que beaucoup se trompent en disant que c`est Galilée qui a découvert et dit que la Terre est ronde ! En réalité, la rotondité de la terre a été découverte et dite plusieurs millénaires avant Galilée. Le mérite de ce dernier a été d`avoir découvert et dit que la terre tourne autour du Soleil ; découverte qui, d`ailleurs avait déjà été faite, quoique de manière intuitive, par Platon dans son livre intitulé Le Timée ! Mais fermons cette parenthèse ! Deuxièmement, il y a lieu d`éviter la confusion entre les adjectifs ``Machiavélien`` (qui est relatif à la vie de Machiavel lui-même) et ``Machiavélique`` qui renvoie à un comportement que Machiavel décrit dans ses livres sans pour autant les avoir forcément. En écrivant que les nouveaux tenants du pouvoir au Sénégal ont `` cette tendance machiavélienne de faire entre frangins et coquins`` (sic), notre ami Sucré – Salé confond justement les deux adjectifs en question, et, au demeurant, montre son peu de connaissance de la pensée de Machiavel qui, par son ``insensibilité philosophique``, n`a cure de la fraternité ou de l`amitié qui peuvent constituer des obstacles à l`exercice efficace du pouvoir. Soyons simples Dans un article paru le 11 juillet 2012 sur le site www.pressafrik.com et relatif à l`éventualité d`une future Alliance entre l`APR du Président Macky Sall et le PDS de Me Wade, Mamadou Sakhir Ndiaye, journaliste, a écrit cette phrase pour le moins bizarre : ``Le rassemblement des partis d’origine libérale tant convoité ces derniers temps, n’inspire pas une bonne initiative à Mor Dieng…``. On convoite un bijou, une femme ou un palais ; mais on ne convoite pas un rassemblement. Il aurait fallu dire : `` le rassemblement des partis d`origine libérale tant souhaité`` ou ``l`idée du rassemblement des partis d`origine libérale tant agitée…``. De plus, en lieu et place de l`expression `` n`inspire pas une bonne initiative à Mor Dieng``, il fallait simplement dire : `` n`est pas une bonne initiative pour Mor Dieng``. Plus loin dans le texte, notre ami Sakhir écrit que Mor Dieng `` émet sur les ondes de la RFM que…``. Cher Sakhir, voulez – vous que Mor Dieng vous traine devant les tribunaux pour l`avoir pris pour un transistor ? Pourquoi n`utilisez vous pas le verbe affirmer ou le verbe dire ? Permettez – moi de noter haut et fort que vous ne paraissez guère à l`aise avec la simplicité ! Bien fraternellement et à la prochaine !
Le 25 mars 2008 (année de sa rupture avec Me Wade), M. Macky Sall a été élevé au grade de Grand Officier de la légion d`Honneur française grâce, entre autres, à l`entregent de M. Jean Christophe Rufin, alors Ambassadeur de France à Dakar. Devenu Président de la République du Sénégal quatre (4) ans plus tard, jour pour jour (25 mars 2012 !), il a, à son tour, élevé Jean Christophe Rufin au grade de Commandeur dans l'Ordre National du Lion, le vendredi 5 juillet 2012.
Evoquant cette décoration, le site web leral.net a publié un article sous un titre on ne peut plus incorrect : "Macky Sall rend à Jean Christophe Ruffin la pièce de sa monnaie". Plusieurs internautes ont immédiatement réagi pour corriger cette faute. Voici par exemple la réaction qu`un certain BayeBabou a postée quelques minutes après la parution de l`article en question : "Billahi nullard mo bonn (traduction approximative : "qu`il est mauvais d`être nul") !!! On dit "rendre la monnaie de sa pièce" et non le contraire ! La joie de Jean Christophe Ruffin, actuellement membre de l`Académie Française, a très certainement été douchée par la lecture de cette bourde qui risque, d`ailleurs, d`hypothéquer ses chances de marcher sur les trace de Macky Sall en accédant, lui aussi, à la magistrature suprême de la République Française le 5 juillet dans quatre (4) ans ! L`Immortel M. Rufin devrait, à mon humble avis, prendre rendez-vous avec Selbé Ndom, notre voyante nationale pour en avoir le cœur net ! Monosyllabes ou Mini syllabes ? Dans l`Observateur du mercredi 27 juin 2012, la journaliste T. Marie Louise Ndiaye a signé un article intitulé "Mamadou Ndiaye, acculé par le Procureur, s`évanouit en pleine audience". Si le titre est correct, il faut dire que le texte comporte des fautes qu`il convient de corriger. Il en est ainsi de l`expression ` Faire un malaise`` que l`on emploie souvent à l`oral. Cette expression est incorrecte. Il faut dire "Avoir un malaise". De même, la première phrase de l`article est difficilement compréhensible. T. marie Louise écrit en effet ceci, à propos de l`attitude du prévenu : "Emmuré dans un silence profond, il répond par mini syllabes aux questions des juges". Marie Louise devrait quand même savoir que lorsque l`on est emmuré dans un silence profond, il n`est pas question de parler, a fortiori de répondre à des questions. Et que, si par extraordinaire, cela était possible, l`on répondrait évasivement, par monosyllabes et non par mini syllabes, comme elle l`écrit si audacieusement ! Je crains, d`ailleurs, que l`expression "mini syllabes" ne soit qu`un pur néologisme né de l`esprit de notre chère amie journaliste ! A la prochaine. mamadoumoustapha@gmail.com
Dans son ` Ce que je crois `` du samedi 9 juin 2012, M. Béchir Ben Yahmed, l`encore tout Grand Boss de Jeune Afrique, a cru devoir sonner (enfin !) l`alarme contre le désormais fameux printemps arabe qui `` a permis aux islamistes d`accéder au pouvoir en Tunisie, en Egypte et en Libye, et même, par ricochet, au Maroc``.
Dans ces quatre pays d`Afrique du Nord où ils viennent de conquérir le pouvoir, a-t-il ajouté, les performances des islamistes sont ``si médiocres que ceux là même qui ont voté pour eux et accueilli avec espoir leur arrivée aux affaires commencent à déchanter``. En lisant ces mots et en me rappelant ses naïves prédictions d`un Maghreb heureux et prospère une fois débarrassé de ses tyrans, je n`ai pu m`empêcher de me poser des questions sur les compétences analytiques de M. Ben Yahmed, ou, à tout le moins, sur l`honnêteté intellectuelle et politique de cet homme qui prétend parler et agir pour l`Afrique. Au plus fort des crises tunisienne, égyptienne et libyenne, n`est pas, lui, en effet, qui consacrait toute son énergie à encourager la prétendue`` Communauté internationale`` à défaire, par la guerre, ces Etats de leurs dirigeants ? N`est – ce pas lui qui, par ses pseudo- analyses, nées sans doute de son dépit d`individu méprisé par Ben Ali, Moubarak et Kadhafi, incitait les jeunes Nord- Africains à massacrer ces leaders qui étaient parvenus maintenir leurs pays dans la stabilité économique et politique et dans une paix relativement acceptable, en dehors de tout fondamentalisme islamique ? Ces trois Chefs d`Etat n`ont certes pas été des exemples en matière de respect des droits humains. Mais ils ont du mérite pour avoir non seulement rendu possible le décollage économique de leur pays, mais aussi et surtout, pour avoir su édifier et préserver des Etats stables et sauvegarder, du coup, la paix dans notre espace sahélo - saharien ? La virulence des discours de BBY et leur manque de vision prospective me trucident encore les oreilles. En voici un exemple « La Libye ? Depuis près de quarante-deux ans (!), ce malheureux pays végète sous la dictature de Kaddafi et de son clan. J’espère pour les Libyens – sans trop y croire, je dois le dire – que la révolution s’infiltrera chez eux, des deux côtés, par simple et double osmose. Si Kaddafi pouvait rejoindre Ben Ali et Moubarak, ses deux « amis », dont il a eu la franchise de regretter publiquement le départ, les Libyens auraient, enfin, un nouvel avenir. Les Tunisiens et les Égyptiens seraient, eux, plus tranquilles. » Ce que je crois du 26 février 2011. De même, me sont encore présentes à l`esprit les expressions de joie qu`il n`a pu s`empêcher de manifester publiquement en célébrant la fuite de Ben Ali, l`arrestation de Moubarak et surtout l`horrible mort du Guide Libyen. Quant au fils de Kadhafi, M. Ben Yahmed ne lui a souhaité la vie sauve que parce qu’il pouvait davantage enfoncer son défunt père. Il écrit en effet, le 17 novembre 2011 : ``Seif el-Islam et Abdallah Senoussi méritent peut-être de mourir, et bien des gens, en Libye et ailleurs, voudraient les voir morts ou leur souhaitent même le sort atroce qu’a connu Mouammar Kaddafi. Pas moi, car ils sont les derniers grands témoins de la période qui s’est achevée avec la mort de Kaddafi et détiennent des secrets que beaucoup d’intérêts voudraient perdus à jamais``. Ce discours est immoral. Il est d`ailleurs peu réfléchi : analyste politique qu`il prétend être, Ben Yahmed aurait dû entrevoir dès le départ que la chute de ces `` dictateurs`` entrainerait leur pays et leurs voisins dans le cycle de violence et d`instabilité que nous connaissons actuellement. Il aurait particulièrement dû s`interroger sur le bien fondé de l`obstination des français et des américains à faire tomber les régimes égyptien et libyen, notamment, sans se laisser bêtement influencer et éblouir par les discours aériens et les justifications fantaisistes de Sarkozy et Obama, ces deux gosses qui ont pris le monde pour un jouet dont ils peuvent disposer à leur guise. Et voici le résultat auquel tout cela a abouti, avec, bien entendu, l`aide décisive de M. Ben Yahmed : Une Egypte qui a complètement perdu le nord, tenue par d`obscurs Islamistes et secouée par des cycles de violence quotidienne dont personne ne peut prévoir la fin. Une Tunisie en pleine évanescence, dominée aussi par les Barbus qui confisquent les libertés et sèment la terreur dans les rues de ce beau pays. Une Lybie entièrement disloquée entre le marteau d`Islamistes arriérés et incompétents et incapables de tenir le pays (le CNT) et l`enclume des chefs tribaux qui gouvernent dans l`impunité leurs terroirs en véritables roitelets. Et aujourd’hui, un Mali désagrégé, entre les mains d`illuminés surarmées, échappés surtout de l`enfer libyen, qui menacent toute la région Ouest - africaine, y compris mon pays le Sénégal ! Tout ca pour ca ! Ne peut- on s`empêcher de s`exclamer au vu de l`extraordinaire régression suscitée sur le continent africain par les interventions irrationnelles de ces deux vilains gosses que sont Obama, Sarkozy et de leur ouaille, Cameron d`Angleterre, aidés en cela par des plumitifs du genre Ben Yahmed ! Tous les responsables de cette situation doivent payer : Obama d`abord, lui qui a tout déclenché avec son discours plus que subversif du Caire et le fait qu`il ait poussé les Etats-Unis à mener en Afrique du Nord, des guerres inutilement meurtrières dont le résultat n`a été, en définitive, qu`une macabre comptabilité ainsi que l`instauration de régimes islamistes tant abhorrées aux USA. Hussein Obama ne serait il pas, en réalité, un agent caché des islamistes, comme le subodoraient déjà certains américains? Sarkozy aussi doit payer, et dans une moindre mesure, Cameron et Berlusconi. Béchir Ben Yahmed et tous ceux qui ont encouragé les agressions en Egypte et en Lybie particulièrement doivent aussi payer. C`est pourquoi je rêve qu`un jour, tout ce beau monde soit arrêté, menotté et conduit devant une juridiction internationale qui les jugera et les condamnera pour crime de guerre, crime contre l`humanité et complicité desdits crimes. Ce ne serait que justice ! mamadoumoustapha@gmail.com |
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