Le chef de l'opposition syrienne, Ahmad Jarba, le 24 juillet 2013. REUTERS/Christian Hartmann
La Russie avait prévenu : pas question de donner à cette rencontre entre le Conseil de sécurité et l’opposition syrienne un quelconque caractère officiel. C’est donc loin de la table du Conseil, dans une salle anonyme, qu’Ahmed Jarba et ses adjoints ont répondu aux questions des 15 membres.
Les chefs de la Coalition nationale syrienne ont voulu présenter un front uni. Et surtout respectable, en insistant sur leur rejet des combattants jihadistes et leur vision d’une Syrie démocratique. Ils se sont même dits prêts à venir à Genève pour négocier avec le régime syrien.
Burhan Ghalioun, l’un des dirigeants de l’opposition, demande au Conseil de sécurité une pression internationale plus forte sur Bachar el-Assad pour le pousser à négocier. « Il est évident qu’aujourd’hui, le régime n’est pas du tout sur la voie des négociations. C’est un régime qui essaie de gagner la guerre, qui continue d’utiliser toutes les armes », dénonce-t-il.
Mais l’opposition pose aussi ses conditions : Bachar el-Assad doit partir et les représentants du régime ne doivent pas avoir de sang sur les mains. Interrogé pour savoir si cela laissait beaucoup de monde à qui parler, un membre de la Coalition a répondu : « Il y a encore peut-être quelques chauffeurs ».
Source : Rfi.fr
Les chefs de la Coalition nationale syrienne ont voulu présenter un front uni. Et surtout respectable, en insistant sur leur rejet des combattants jihadistes et leur vision d’une Syrie démocratique. Ils se sont même dits prêts à venir à Genève pour négocier avec le régime syrien.
Burhan Ghalioun, l’un des dirigeants de l’opposition, demande au Conseil de sécurité une pression internationale plus forte sur Bachar el-Assad pour le pousser à négocier. « Il est évident qu’aujourd’hui, le régime n’est pas du tout sur la voie des négociations. C’est un régime qui essaie de gagner la guerre, qui continue d’utiliser toutes les armes », dénonce-t-il.
Mais l’opposition pose aussi ses conditions : Bachar el-Assad doit partir et les représentants du régime ne doivent pas avoir de sang sur les mains. Interrogé pour savoir si cela laissait beaucoup de monde à qui parler, un membre de la Coalition a répondu : « Il y a encore peut-être quelques chauffeurs ».
Source : Rfi.fr
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